La chaîne HBO va adapter le célèbre jeu vidéo The Last of Us, initialement créé par Naughty Dog. Comme Neil Druckmann est rattaché à ce projet, cette nouvelle approche d’Ellie et Joël devrait être assez fidèle à l’original. D’ailleurs, quelques indices sur la première image de la série montrent déjà combien la série se proche du jeu.
Ce n’est pas pour autant que HBO va faire un simple copier-coller. Au contraire, la chaîne tout comme Naughty Dog ont fait savoir qu’en de nombreux aspects, la série va se distinguer du jeu vidéo. Cela commence par le point de départ du scénario.
L’épidémie démarrera plus tôt
Ce sont les photos de tournage et un poster officiel de HBO qui révèlent ce changement : l’épidémie qui déclenche les événements de The Last of Us ne démarrera pas en 2013, comme dans le jeu, mais plutôt en 2003 — au mois d’octobre. Et la rencontre entre Ellie et Joel, parcourant les terres post-apocalyptiques de l’Amérique, est donc fixée en 2023.
Ce changement mineur permet probablement à la production d’installer les événements à une date qui est plus proche de nous, là où, dans le jeu, tout se déroule dans les années 2030. Peut-être était-ce aussi en raison d’un enjeu de crédibilité, car, en 2013, l’état des sciences et technologies serait plus propice à arrêter une épidémie zombie (enfin, on le… suppose).
En revanche, cela aura clairement un impact sur l’esthétique de la série, car les objets et bâtiments dépendent entièrement de l’époque à laquelle le monde s’est effondré. Il n’y a aucune chance que Joël et Ellie tombent sur des tablettes, par exemple, ou sur de vieilles télés ou ordinateurs à écran plat. L’atmosphère des décombres sera davantage « rétro ».
On se rappelle aussi de Joel chantant Future Days de Pearl Jam, à la guitare, dans The Last of Us Part II. Un moment particulièrement dans la narration de cette suite. En 2003, cette chanson n’existait pas. Pour ce moment comme pour d’autres, les changements permettront à la série de nous plonger dans sa propre expérience narrative. Une expérience toute aussi intense, espérons-le.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !