The Batman est long, très long même. Le film réalisé par Matt Reeves titille les 3 heures. Et figurez-vous qu’il aurait pu l’être encore plus. Dans ce tweet publié le 24 mars par Culture Grave, on découvre l’existence d’une séquence de 5 minutes qui a été coupée au montage cinéma. Elle revêt pourtant une importance capitale.
La scène en question confronte Batman (Robert Pattinson) avec un personnage emblématique de l’univers du super-héros (qu’on peut déjà voir dans une autre scène du film).
Attention, le reste de cet article contient des spoilers majeurs.
Une scène d’une importance majeure (mais coupée au montage)
Quand on parle de Batman, le Joker n’est jamais très loin. Et si le super méchant étroitement lié au héros n’est pas l’antagoniste principal de The Batman, son ombre plane sur Gotham. Cette scène en est la preuve : on y voit le Chevalier Noir prendre conseil auprès du Joker, enfermé dans l’asile d’Arkham. On comprend vite pourquoi Matt Reeves ne l’a pas conservée : elle a le potentiel de voler la vedette à tout le reste du film, alors que le Joker n’est même pas un personnage secondaire.
Le look du Joker est flippant
Jack Nicholson était un Joker chic, un dandy toujours un peu propre sur lui. Heath Ledger incarnait un Joker plus cradingue. Jared Leto, de son côté, se pavanait en Joker gangsta bling-bling (qui n’a pas laissé un souvenir impérissable). Le Joker de The Batman ? Il est… flippant. La scène se déroule dans la pénombre mais quelques plans permettent de découvrir un individu marqué par de profondes blessures. Visage qui fait bien évidemment penser à un clown (y compris le gros nez), crâne quasiment dégarni, quelques cheveux verdâtres, mains couvertes de cicatrices… Ce Joker, interprété par Barry Keoghan, a dû connaître un terrible drame pour afficher une apparence aussi monstrueuse (comme une chute dans une cuve de déchets toxiques ?).
Joker en mode Hannibal Lecter
Dans The Batman, le justicier masqué n’est encore qu’un novice. Il a donc des doutes. Dans cette scène, il vient rendre visite au Joker pour lui demander son avis sur le Riddler — tueur en série qui terrorise Gotham en s’attaquant à des figures de la ville. « C’est juste personne qui tente de devenir quelqu’un », conclut le prisonnier. Il est difficile de ne pas y voir une référence au Silence des agneaux, où un tueur en série — Hannibal Lecter — sert de consultant pour en traquer un autre. La séquence rappelle que The Batman tient autant du vigilante movie que du thriller pur et dur.
En prime, on remarque que Batman et le Joker se connaissent, sinon le super-héros ne prendrait pas la peine de venir le voir. L’interrogatoire se termine bien évidemment en psychanalyse du super-héros. « Tu penses qu’ils le méritent, non ? Tu penses qu’ils le méritent ? », lâche le Joker, en pointant du doigt le fait que Batman n’est peut-être pas si différent des individus qu’il combat.
Joker sera-t-il le méchant d’un The Batman 2 ?
Pas nécessairement, même s’il est assez aisé de penser à un teasing pour une suite. Une chose est sûre : l’univers du Batman de Robert Pattinson a déjà son Joker, avec une place bien cimentée.
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