Après The Mandalorian et Boba Fett, c’est au tour d’Obi Wan Kenobi d’obtenir sa série Solo (vous l’avez) sur Disney+. Une série qui reprend bien évidemment le casting original (Ewan McGregor en Obi Wan entre autres) et se déroule près de 10 ans après les événements de La Revanche des Sith. C’est un Obi Wan toujours aussi fringant qui reprend donc du service le temps de quelques épisodes. L’occasion pour lui de quitter ses pénates sur Tatooine et de se confronter à des chasseurs de Jedi assez remontés.
Une aventure qui s’annonce sous les meilleurs auspices, si l’on en croit les premiers trailers diffusés à ce jour, qui ne sera toutefois disponible qu’à partir du 27 mai prochain sur Disney+. Dans l’intervalle, nous vous proposons de (re)plonger dans les méandres de la galaxie lointaine qui abrite l’univers Star Wars au travers de trois programmes méconnus. Entre cartoon rétro et films un brin oubliés : on vous parle de Star Wars et de son univers étendu !
Star Wars Visions : une anthologie qui concentre le meilleur de l’animation japonaise
Sortie en fin d’année dernière, l’anthologie Star Wars Vision est le fruit direct de la politique d’ouverture et d’extension de l’univers Star Wars impulsée par Kathleen Kennedy. Elle diffère toutefois d’un Mandalorian ou d’un Boba Fett dans la mesure où elle ne se consacre pas fondamentalement au développement d’une figure connue de la franchise, et n’a pas vocation à intégrer le canon de la franchise.
Dans sa démarche, Star Wars Visions se rapproche d’Animatrix, et se présente comme une carte blanche offerte aux grands noms de l’animation japonais. Elle est ainsi composée de 9 récits qui mélangent codes du manga et de l’animé avec des éléments issus de Star Wars. On retrouve surtout une animation incroyable, fruit du travail des studios les plus originaux du moment, comme Science Saru, Production I.G. ou encore Trigger.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce mélange fonctionne à merveille. Cela n’a rien d’étonnant, lorsque l’on y pense, puisque George Lucas (le père fondateur de l’univers Star Wars) à lui-même allègrement pioché dans la culture japonaise lors de l’élaboration de la saga (il suffit de jeter un oeil au casque de Dark Vador ou au simple concept de chevalier Jedi pour s’en rendre compte). Les histoires présentées sont prenantes, percutantes même, et s’avèrent très plaisantes à regarder, que l’on soit fan de l’univers ou non.
La caravane du courage et La bataille d’Endor : découvrez les Ewoks sous un nouveau jour
Si vous connaissez un tant soit peu Star Wars, vous savez sans doute à quoi ressemble un Ewok. Mais si, vous savez, les être mignons comme tout (enfin presque) qui peuplent la lune forestière d’Endor et aident Luke et sa bande à coller une rouste à l’Empire dans l’épisode VI. Ce que vous ne savez sans doute pas en revanche, c’est que deux téléfilms leur ont été consacrés en 1984 et 1985.
Tous deux écrits par Georges Lucas, disposants de moyens bien supérieurs à la moyenne des productions de l’époque (environ 4 millions de dollars), les films Ewoks ont dès le départ été intégrés au canon de Star Wars. Se déroulant entre les épisodes V et VI de la trilogie originelle, ils narrent les aventures de la famille Towani dont le vaisseau s’est écrasé sur la lune forestière d’Endor, lieu de villégiature des Ewoks. Warwick Davis (Willow, Harry Potter, H2G2) reprend pour l’occasion le rôle de Wicket, qu’il avait déjà incarné dans le Retour du Jedi.
Le premier film, La Caravane du courage, se concentre sur les enfants Towani, Cindel (5 ans) et Mace (14 ans). Ils vont faire connaissance et s’allier aux Ewoks afin de retrouver leurs géniteurs prisonniers de l’horrible géant Gorrax. Le film possède un ton assez léger, une histoire simple dans son déroulement qui tire sur le merveilleux et met en avant de nombreuses valeurs positives telles que le l’importance de la famille.
Sorti un an plus tard, La bataille d’Endor prend un tournant plus sombre. Alors que le précédent volet nous avait présenté la réunification de la famille Towani, cet épisode commence par un massacre et la capture de nombreux Ewoks alors réduits en esclavage. Seule survivante, la petite Cindel accompagnée de Wicket et de l’ermite Noa Briqualon vont alors se lancer dans une bataille féroce pour libérer les Ewoks et restaurer l’ordre (normal pour une fillette de six ans).
Star Wars Droïdes : C3PO et R2D partent en vadrouille
À l’origine de cette série se trouve le désir de Georges Lucas d’étendre l’univers développé dans ses films, mais aussi son envie de s’essayer à l’animation. C’est durant la production du téléfilm Au temps de la guerre des étoiles (le fabuleux et honni Star Wars Holiday Special de 1978) que Lucas découvre le travail du studio Nelvana (Babar, Franklin, Le Bus magique, Beyblade) et qu’il se décide à leur confier ce projet de série animée.
Se déroulant dans l’intervalle de temps séparant les épisodes III et IV, elle nous présente les tribulations de R2D2 et C3PO aux quatre coins de la galaxie. Composée de quatre cycles, l’unique saison de cette série fonctionne sur un schéma qui se répète. Au début de chaque cycle, les droïdes font la rencontre d’un nouveau maître avec qui ils vivent des aventures rocambolesques, jusqu’à ce qu’ils doivent le quitter, souvent avec perte et fracas. Cette série permet ainsi de retrouver certains personnages emblématiques de la saga, notamment Boba Fett qui apparaît le temps de l’épisode 4.
Objet étrange, cette série devrait bientôt revenir sur le devant de la scène avec le film d’animation Star Wars : A Droid Story. Une réinvention du concept de base dans laquelle nos deux droïdes accompagneront leur nouveau maître dans une aventure qui s’annonce épique.
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Tous ces contenus, et bien d’autres encore (dont la série consacrée à Obi Wan Kenobi) sont disponibles dans le catalogue de Disney+. Pour en profiter, rien de bien compliqué puisqu’il vous suffit de vous abonner soit au mois, pour 8,99 euros, soit à l’année pour un tarif de 89,90 euros.
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