En 2021, Spider-Man : No Way Home changeait profondément la trajectoire du célèbre super-héros, en réunissant tous ses interprètes. Tom Holland, Tobey Maguire et Andrew Garfield se donnent ainsi la réplique dans ce film à la fois spectaculaire et touchant, comme nous l’écrivions à sa sortie. Plus de trois ans plus tard, Netflix met enfin à disposition ce classique du studio Marvel, avec un twist à la clé : la version longue, qui rajoute 11 minutes au long-métrage original, est également disponible sur la plateforme de streaming. Mais celle que l’on nomme la « More Fun Stuff Version » mérite-t-elle vraiment votre attention ?
Faut-il voir la version longue de Spider-Man : No Way Home ?
La réponse à cette question dépend en réalité d’un critère simple, mais très important : votre appréciation globale de Spider-Man : No Way Home. Si vous avez détesté votre premier visionnage de ces 2 h 28, cette version longue ne vous fera clairement pas changer d’avis. À l’inverse, si vous avez adoré voir Tom Holland rencontrer ses doubles de fiction, vous allez être servis par les séquences inédites incluses dans ce nouveau montage.
Enfin, si vous découvrez le film pour la première fois, la réponse est évidente : il faut privilégier la version longue. Celle-ci contient ainsi 11 minutes supplémentaires, disséminées tout au long de l’intrigue, qui offrent un éclairage bien différent et intéressant sur Spider-Man : No Way Home, tout en proposant du fan-service à gogo.
Attention, la suite de cet article dévoile le contenu des scènes ajoutées à Spider-Man : No Way Home, dans sa version longue.
Que contient exactement la version longue de Spider-Man : No Way Home ?
Une introduction par le trio légendaire
Les fans du trio légendaire formé par les Spider-Man, à savoir Tom Holland, Tobey Maguire et Andrew Garfield, seront ravis dès les premières minutes de cette version longue. Les trois comédiens introduisent ainsi le film dans une petite séquence face caméra, dans laquelle ils reviennent sur la réunion de leurs trois personnages à l’écran et se déclarent même leur amour mutuel.
Le petit frère de Tom Holland
Rencontrer Harry, le petit frère de Tom Holland, ça vous dit ? C’est désormais possible avec cette version longue, dans laquelle Spider-Man arrête un voleur au début du film. Les passants s’arrêtent alors, soupçonnant même le super-héros d’être de mèche avec le criminel. Peter Parker assure ne pas le connaître, ce qui rend la séquence bien plus drôle lorsqu’on sait que ce second rôle est interprété par… Harry Holland, le petit frère de l’acteur Tom Holland.
Un passage rallongé par le Damage Control
Dans le film, le département du Damage Control fait passer un interrogatoire à Peter Parker, à propos des événements de Spider-Man : Homecoming, et notamment les dégâts du Washington Monument. Le super-héros précise ici que Spider-Man ne souhaite en aucun cas mettre la vie de personnes en danger, tandis que l’interrogatoire subi par tante May est également plus long. Celle-ci devient alors plus combative, mettant en avant ses conditions de détention déplorables.
Une nouvelle apparition de Daredevil
Dans Spider-Man : No Way Home, l’acteur Charlie Cox reprend son rôle de Matt Murdock, alias Daredevil. Il est alors engagé en tant qu’avocat pour défendre Spider-Man et sa famille, ce qui donnait déjà lieu à une séquence étonnante à base de… boule à neige. Dans la version longue du film, une scène supplémentaire a été ajoutée entre le personnage d’Happy et Daredevil : ce dernier lui demande alors d’arrêter de transpirer, face à l’arrivée des méchants à son domicile. Happy s’étonne alors que Matt Murdock soit capable de déceler son stress, alors même qu’il est aveugle.
Une scène d’ascenseur improbable
Si la version longue vaut le coup d’œil, c’est surtout pour sa maîtrise du fan service, à travers des séquences en apparence inutiles. La scène de l’ascenseur entre parfaitement dans cette catégorie, en nous dévoilant un plan cocasse de quelques secondes : celui de Peter, tante May, Electro, Docteur Octopus, Norman Osborn et Sandman, réunis en toute tranquillité dans ce petit espace clos pour rejoindre l’appartement d’Happy. C’est ce qu’on appelle être au calme.
Le harcèlement de Peter à l’école
Ce n’est franchement pas facile de faire sa rentrée scolaire, encore moins lorsque l’on est un super-héros et que notre identité est révélée au grand jour. La version longue de Spider-Man : No Way Home montre ainsi Peter Parker subir du harcèlement lors d’un cours de gym dans lequel d’autres élèves le poussent à grimper sur un mur, pour pouvoir mieux se moquer de lui.
Plus de répliques pour J. K. Simmons
Si l’identité de Spider-Man est désormais connue de tous, c’est à cause d’un seul homme : le journaliste J. Jonah Jameson, incarné par J. K. Simmons (La La Land). Dans la version longue, ce dernier dispose de scènes supplémentaires, notamment lorsqu’il invite un électricien dans son émission pour le faire témoigner des dégâts causés par Spider-Man, lors de son combat contre Electro et l’Homme sable.
Le reportage de Betty Brant
La version longue est dotée d’une séquence assez conséquente autour d’un reportage de Betty Brant, une lycéenne et journaliste qui discute de Spider-Man avec plusieurs professeurs et élèves. On l’aperçoit aussi en pleine interview exclusive avec Peter Parker. Ce dernier affirme alors qu’il remercierait l’araignée radioactive qui lui a offert ses pouvoirs, s’il avait l’opportunité de lui parler.
Une nouvelle scène post-générique
Le personnage de Betty est également au centre d’une nouvelle scène post-générique, qui remplace la bande-annonce de Doctor Strange in the Multiverse of Madness, diffusée dans la version originale. Cette séquence inédite est composée de plusieurs photos et vidéos, compilées par Betty Brant lors de ses années lycée. Ce montage retrace les événements de Homecoming et de Far From Home, à une exception près : tout le monde a oublié l’existence de Peter Parker, après le sort lancé par Doctor Strange.
Le Monster Mash de Doctor Strange
Dans No Way Home, Peter, Ned et MJ se trouvent dans le Sanctum Sanctorum de Doctor Strange. La version longue nous offre ainsi un montage de leur préparation au combat sur la célèbre chanson Monster Mash de Bobby Pickett. Le trio tombe alors nez à nez avec plusieurs objets étranges, dont une version miniature du Sanctum Sanctorum, dans laquelle on peut apercevoir l’ombre de Doctor Strange.
La bataille finale
Lors de l’ultime combat du film, les trois Spider-Man sont réunis pour se défendre, ensemble, face à un groupe de méchants. La version longue leur permet alors de discuter plus en détails de leurs vies respectives, de leurs techniques préférées pour lancer leurs toiles, mais aussi de leur envie de rester en contact, même après cette bataille finale. Rien que pour cette séquence adorable, la version longue de Spider-Man : No Way Home vaut largement le coup d’œil.
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