Pendant que le rover Perseverance collecte des échantillons (et en dépose certains) sur Mars, la Nasa s’active aussi sur Terre. Les prélèvements du robot doivent revenir sur notre planète à l’horizon 2033, rapportés par une mission de retour d’échantillons. Pour l’instant, les infrastructures nécessaires au stockage et à l’étude de ces prélèvements martiens n’existent pas encore.
Le 23 janvier 2023, l’agence spatiale américaine a donné des nouvelles, annonçant que ce lieu stratégique serait situé au Centre spatial Lyndon B. Johnson, au Texas. Un bureau sera spécifiquement alloué à la réception et la conservation de ces prélèvements récupérés sur Mars. C’est également dans ce centre spatial que les échantillons lunaires, issus du programme Apollo, sont précieusement entreposés.
À long terme, la Nasa n’a pas pour objectif de conserver jalousement tous ces échantillons martiens. Il est prévu que des prélèvements soient transmis à d’autres laboratoires, dans le monde entier, pour qu’ils puissent aussi les analyser. L’étude de ces fragments de roches et du sol de Mars devrait permettre aux scientifiques de mieux comprendre l’histoire de la planète.
Même si les rovers martiens sont équipés pour analyser leurs propres prélèvements, leurs moyens sur place restent limités par rapport à ce que peuvent faire des chercheurs dans un laboratoire. Les analyses les plus poussées ne peuvent avoir lieu que sur Terre.
Trouvera-t-on de la vie dans les échantillons martiens ?
Le retour des échantillons de Perseverance est d’autant plus important que, pour la première fois, il y a une dimension microbiologique. Jamais des échantillons n’ont encore été ramenés de l’espace afin d’étudier les traces de la vie. La Nasa rappelle régulièrement que l’un des objectifs de son rover est de faire de l’astrobiologie, et donc de chercher des signes d’une vie existante ou ayant existé sur Mars.
Cela dit, il faut rester mesuré : il sera très compliqué de pouvoir affirmer, à l’analyse de ces prélèvements, que l’on a découvert de la vie. Même si les scientifiques identifient, dans les prélèvements du rover, une bactérie se multipliant devant leurs yeux au microscope, ils devront encore éliminer la piste d’une contamination de ces échantillons.
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