Ce sont des signes qui ne trompent pas. SpaceX serait bien sur le point de faire — enfin ! — son vol orbital avec le Starship, son futur lanceur couteau suisse. Des indices suggèrent même que le décollage surviendrait au milieu du mois, aux alentours du 10 et 11 avril 2023. Une réussite constituerait un important pas en avant pour développer cette nouvelle fusée.
Nombreux indices en faveur d’un vol du Starship très bientôt
Premier signal en faveur de l’imminence d’un vol orbital du Starship : le lanceur vient d’être déplacé sur son pas de tir, relève le site NASASpaceflight. Les deux éléments constitutifs de la fusée (le premier étage Super Heavy et l’étage supérieur Starship) devraient prochainement être empilés. D’ailleurs, Ars Technica relevait le 1er avril que le Super Heavy a été placé sur un support de lancement.
Deuxième signal à considérer : le renforcement du support de lancement avec du blindage additionnel, afin que celui-ci encaisse les chaleurs extrêmes émises lorsque le Super Heavy allumera ses moteurs. Ars Technica indique que cela fait quelques semaines que des techniciens s’activent autour du site de lancement pour protéger le support et la tour de lancement.
Il y a également un autre signe qui plaide pour un décollage à brève échéance. Sur son site, l’agence spatiale américaine indique avoir réservé un avion d’observation pendant deux jours, les 10 et 11 avril justement. On ignore encore pour quelle tâche précise. Cependant, cet avion, modèle WB-57, qui atteint de hautes altitudes (18 km), sert notamment à suivre les tirs de fusées.
La Nasa suit avec beaucoup d’intérêt les activités de SpaceX, car l’entreprise est devenue au fil du temps un partenaire clé pour les activités américaines dans l’espace. Dans le cadre du programme Artémis d’ailleurs, SpaceX s’est vu confier plusieurs missions clés. En particulier, c’est avec une version du Starship que la société fera la navette entre la station spatiale et la Lune.
Quatrième indice, que l’on sait déjà : SpaceX a réussi en février à allumer la quasi-totalité des moteurs du Super Heavy (31 sur 33) lors d’un test, sans exploser. Même si deux moteurs n’ont pas pu fonctionner, l’essai a été jugé satisfaisant. Cette mise à feu statique a permis de collecter des données en vue du test orbital. Un autre test important avait été réussi en janvier.
Enfin, un cinquième signe suggère que l’administration fédérale américaine en charge de l’aviation civile et de l’espace aérien dans le pays (FAA) devrait donner à SpaceX une licence l’autorisant à effectuer ce vol. C’est ce qu’indique une source à Ars Technica, évoquant des progrès importants pour que le précieux sésame soit accordé dans les deux prochaines semaines.
Il s’agit peut-être de l’obstacle le plus délicat à franchir, puisque SpaceX n’a pas la main dessus, contrairement au reste. La FAA a déjà demandé à l’entreprise de procéder à des aménagements particuliers pour limiter les nuisances d’une telle opération, notamment au niveau environnemental. On saura rapidement si les efforts de SpaceX en la matière auront été suffisants.
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