Quand survient une catastrophe, ce sont les secours qui sont envoyés pour venir en aide aux sinistrés et rétablir au plus vite la situation . Mais dans certains cas, le désastre est tel qu’il s’avère dangereux d’envoyer de l’aide : pourtant, il faut bien intervenir pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage.
C’est pour cette raison qu’on a envoyé par exemple des « liquidateurs » au moment de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl : il s’agissait alors de maîtriser à tout prix l’incendie qui s’était déclaré dans la centrale soviétique et construire un sarcophage de fortune pour limiter la contamination du site et des environs.
[floating-quote float= »right »]Des robots secouristes prometteurs.[/quote]
Mais grâce au progrès de la technologie, une partie de ce travail très périlleux pourra être confiée à des machines. De la science-fiction ? Pas au Japon : un reportage vidéo de l’AFP montre que le pays travaille sur des robots à la forme humanoïde qui iront dans des zones à risque à la place des hommes. Bien sûr, les modèles présentés à l’agence de presse sont encore lents et paraissent bien fragiles. Mais dans quelques années, l’industrie robotique nipponne — qui est l’une des plus en avance dans le monde — sera en mesure de présenter des modèles plus vifs, agiles et résistants. Car le pays en a bien besoin.
En effet, le Japon fait aussi face à un désastre nucléaire avec Fukushima. Et comme en URSS, il a fallu aussi déployer des volontaires sur le site pour refroidir coûte que coûte les réacteurs de la centrale, malgré l’exposition aux radiations très largement supérieures aux limites autorisées par la législation.
tremblements de terre, volcans, tsunamis et Fukushima… les robots auront fort à faire.
En outre, le Japon est un pays de catastrophes naturelles. Situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique, au croisement de plusieurs plaques tectoniques, le pays subit régulièrement des séismes, des tsunamis et des éruptions volcaniques. Autant de phénomènes susceptibles de déclencher des désastres qui pourraient nécessiter l’aide de robots.
Ces machines pourraient ainsi soutenir l’action des secouristes en intervenant dans des endroits trop risqués pour éteindre un feu, tourner une valve ou se frayer un chemin au milieu des décombres.
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