Comme le rapporte l’Organisation mondiale de la santé dans un rapport publié le 24 juillet 2023, un homme de 28 ans a été testé positif au MERS-CoV, à Abu Dhabi. C’est un test PCR qui est revenu positif. Le MERS-CoV (à ne pas confondre avec le SARS-CoV ni le SARS-CoV 2) correspond au Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient, un type de coronavirus donc, très contagieux, qui avait été détecté pour la première fois en 2013, en Arabie saoudite. Il entraîne des symptômes tels que la toux, la fièvre, les vomissements, et peut provoquer la mort dans les cas les plus graves, lorsque les personnes sont déjà fragilisées.
Le virus est resté épidémique, sans jamais devenir pandémique. Depuis sa découverte au Moyen-Orient, où il a déclenché 1 200 cas, des cas isolés ont été détectés ailleurs (Corée du Sud, France, Pays-Bas…), mais ont toujours été contenus. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement spécifique ni vaccin contre le MERS-CoV.
Pas de nouvelle épidémie pour le MERS-CoV
Pour le nouveau cas détecté à Abu Dhabi, 108 cas contacts ont été rapidement identifiés. Chacun s’est isolé et a été surveillé pendant une période de 14 jours, sans que la moindre contamination soit finalement relevée.
Le patient s’est retrouvé courant juin dans un état critique, rapporte l’OMS, jusqu’à être transféré dans une unité de soins intensifs. Mais, aujourd’hui, ses jours ne semblent plus être en danger. Aucun contact avec quelqu’un d’infecté n’a pu être identifié, de même qu’avec des animaux potentiellement porteurs. Le dromadaire et la chauve-souris sont en effet soupçonnés comme hôtes intermédiaires possibles pour ce virus.
La dernière fois qu’un cas d’infection a été relevé auprès de l’OMS, cela remonte à novembre 2021. Là encore, cela n’avait pas déclenché d’épidémie. On compte 2 605 cas de MERS-CoV détectés dans le monde entier, à ce jour, donc 936 décès.
L’OMS « continue de surveiller la situation épidémiologique et procède à des évaluations des risques sur la base des dernières informations disponibles », indique l’organisation. Laquelle insiste « à nouveau sur l’importance d’une surveillance rigoureuse des infections respiratoires aiguës, y compris du MERS-CoV, par tous les États membres, et sur la nécessité d’examiner attentivement toute tendance inhabituelle. »
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