SpaceX prépare un nouveau décollage avec sa fusée réutilisable. L’entreprise veut réitérer l’exploit de faire atterrir son lanceur sur une barge océanique. Mais pour ce nouveau vol, les paramètres seront plus difficiles.

C’est au début du mois d’avril que SpaceX est enfin parvenue à faire revenir le premier étage de sa fusée sur une barge océanique après avoir procédé avec succès au ravitaillement de la station spatiale internationale, qui se trouve en orbite autour de la Terre à une altitude d’environ 400 kilomètres. Un exploit indéniable, que l’entreprise spécialisée dans la construction aérospatiale entend réitérer très prochainement.

Cette nouvelle tentative va arriver très vite. En effet, le calendrier de la société fondée par Elon Musk est d’ores et déjà planifié. C’est le 3 mai, sur la base de lancement de Cap Canaveral, que SpaceX procédera en effet à la mise à feu de son lanceur Falcon 9 pour aller placer en orbite un satellite de télécommunications japonais à quelques 22 000 kilomètres d’altitude, indique Ars Technica.

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Le retour sur Terre sera délicat car la fusée aura moins de carburant en réserve pour réaliser toutes les manœuvres lui permettant de se poser sans encombre sur la barge, qu’il s’agisse de la décélération, du redressement du lanceur en position verticale et du réglage de la trajectoire pour ne pas tomber dans l’océan. Il n’y aura guère de place pour l’approximation et le superflu.

Une mission qui sera plus difficile à boucler pour SpaceX

Mais si SpaceX parvient à faire atterrir correctement son lanceur, ce sera un pas décisif qui sera effectué en direction de la fusée réutilisable. C’est loin d’être anecdotique, puisqu’il est question de faire des économies significatives au sein des programmes spatiaux, en faisant en sorte que cette partie du processus devienne « bon marché » et n’engloutisse plus des sommes astronomiques qui pourraient servir à autre chose.

Les concurrents de SpaceX ne s’y trompent d’ailleurs pas. La société américaine Blue Origin est elle aussi en train de travailler sur un projet de lanceur réutilisable avec son engin baptisé New Shepard. En Europe, la société Airbus, qui conçoit les lanceurs d’Arianespace, travaille aussi sur le concept d’une fusée Ariane qui peut être ré-exploitée, à travers le projet « Adeline », qui suit une approche un peu différente.

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