Peut-être n’y a-t-il pas forcément besoin de voyager à l’autre bout du monde pour voir des aurores boréales pour la toute première fois. La plus grosse tempête solaire depuis des années vient de se produire, et pourrait bien nous en mettre plein les mirettes.
Le phénomène est le même que durant l’été et le printemps 2024. Une tempête solaire avait permis à de nombreuses personnes en France d’observer des aurores boréales, pour peu qu’elles étaient dans de bonnes conditions d’observation. Cela avait pris tout le monde de cours et produit un incroyable spectacle d’aurores boréales.
De nouvelles tempêtes géomagnétiques
C’est le vent solaire, un flux constant de particules, et son interaction avec notre champ magnétique, qui provoque les aurores boréales aux pôles. Sauf que le Soleil fonctionne par cycles, et il est en ce moment quasiment à son pic. Les éruptions sont plus nombreuses, plus puissantes. En cas de tempêtes, il y a de l’éjection de masse coronale, qui, parfois, est envoyée en direction de notre planète. Le flux de particules est alors plus chargé et les aurores boréales sont, elles aussi, plus intenses.
Résultat, durant l’été dernier, des aurores boréales étaient visibles en France, en particulier dans la partie nord du pays.
Selon Space Weather Watch, dans une mise à jour du 4 octobre 2024, trois principales tempêtes géomagnétiques se dirigent actuellement vers notre planète. La seconde, en particulier, pourrait être « potentiellement assez forte ». Le cœur du phénomène s’étendrait semble-t-il du 4 au 6 octobre, avec un pic probable dans la nuit de samedi à dimanche.
Les estimations de TDS Weather vont dans ce sens. Le site précise que les aurores boréales sont « très visibles » et qu’aux États-Unis, elles pourraient même surpasser celles de mai 2024 qui étaient visibles en Floride. Or, à l’époque, elles étaient aussi visibles en France. Les chances de les voir dans le nord de l’hexagone sont donc très élevées.
Attention à la pollution lumineuse
Malheureusement, même lors d’un événement aussi exceptionnel, il se pose le même défi qu’avec les étoiles filantes : il faut être au bon endroit, au bon moment, dans de bonnes conditions. Il vous faudra également vous éloigner au plus loin de la pollution lumineuse, à la nuit tombée.
Par ailleurs, si les photos sont souvent saisissantes, n’oubliez pas que l’observation à l’œil nu est un peu différente. En effet, les photographies sont prises en pose longue (ce qui est possible avec certains smartphones récents). Il n’est donc pas impossible que vous puissiez plus facilement les prendre en photo que les voir.
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