La comète Tsuchinshan-Atlas pourra être observée en France à l’œil nu. Un spectacle astronomique qui va nécessiter de bonnes conditions. Voici comment faire pour la voir.

Le ciel nous en met décidément plein les yeux. Hier soir, le jeudi 10 octobre 2024, c’étaient les aurores boréales. À partir de ce soir, cela pourrait bien être la comète Tsuchinshan-Atlas. Elle tire son nom de l’observatoire qui l’a repérée pour la première fois en 2023, en Chine ; avant qu’elle soit vue de nouveau par l’observatoire Atlas.

Elle a une particularité : son noyau s’étend de 20 à 40 km de diamètre (soit bien davantage que les 11 km de la fameuse comète de Halley). C’est très grand, ce qui rend sa visibilité d’autant plus accrue. De fait, elle est surnommée en ce moment « comète du siècle », en raison même de la rareté du phénomène, puisque son dernier passage remonte à… 80 000 ans.

Comment réussir à observer la comète Tsuchinshan-Atlas ?

Après être passée nous voir en septembre, puis avoir fait un détour du côté du Soleil, la comète revient encore vers nous. Début octobre, c’est l’hémisphère sud qui a pu en profiter. À partir de ce vendredi 11 octobre, elle devient visible dans l’hémisphère nord, et donc en France. Ce, jusqu’au 21 octobre.

Bien sûr, des jumelles et un télescope vous aideront à l’observer. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’une observation à l’œil nu sera tout à fait possible. Ce, dès la tombée de la nuit, après 19h.

Attention, sa magnitude va augmenter au fil des prochains jours. Ce vendredi, elle apparaîtra bas sur l’horizon et disparaîtra vite. Ce week-end, ce sera donc un peu plus facile de l’observer, la fenêtre d’observation sera plus longue (environ 20 minutes de plus par soir) et elle sera plus haute dans le ciel. Cependant, sa luminosité va quant à elle baisser au fur et à mesure. Le meilleur moment, cela reste ainsi ces prochains jours, pour un juste milieu.

Autre détail important : il faut regarder à l’ouest.

Vous ne pourrez pas la confondre avec d’autres éléments célestes. La comète ne sera pas en train de se déplacer, ce sera un (gros) point blanc dont vous distinguerez une légère queue, que les astronomes décrivent comme une chevelure.

Photo prise il y a quelques jours lors de son premier passage à proximité de la Terre. // Source : @citoyen974
Photo prise il y a quelques jours lors de son premier passage à proximité de la Terre. // Source : @citoyen974

Sa visibilité est sous conditions. Il vous faudra en effet une situation favorable. En premier lieu, une météo sereine : pas de nuage. Sur ce point, ce ne sera pas si simple étant donné la situation météorologique en France en ce moment. La pollution lumineuse reste aussi une ennemie pour une telle observation à l’œil nu, il sera préférable de s’en éloigner.

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