Une collision galactique à une vitesse vertigineuse de 3,2 millions de kilomètres par heure a récemment été observée par les chercheurs. Dans une étude publiée le 22 novembre par l’Université de Hertfordshire et repérée par le média Space.com, des universitaires détaillent l’origine de ce crash, certes lointain, mais intéressant pour l’astronomie.
Le crash s’est produit dans le Quintette de Stephan, un regroupement visuel de galaxies situé à environ 290 millions d’années-lumière de la Terre. L’événement s’est déclenché lorsque la galaxie NGC 7318b a traversé ce regroupement galactique, laissant dans son sillage une onde de choc d’une puissance extrême. Cet impact a réveillé le Quintette de Stephan, générant une activité intense dans cet environnement déjà chaotique.
Les galaxies bougent constamment et se déplacent à cause de la gravité qui les attire les unes vers les autres. Elles peuvent entrer en collision ou fusionner, comme dans le cas du Quintette de Stephan.
Cette découverte ne se limite pas à l’aspect spectaculaire de l’événement. Elle apporte des informations cruciales pour comprendre comment les galaxies, y compris notre Voie lactée, se sont formées et structurées au fil du temps. Les collisions galactiques, bien que violentes, jouent un rôle central dans leur évolution en redistribuant gaz, étoiles et matière noire.
800 fois plus rapide que le champion des avions de combat
Pour mieux comprendre cette vitesse, il est utile de comparer : le plus rapide des avions de combat américain atteint une vitesse maximale de 4 023 km/h. La galaxie NGC 7318b dépasse donc cette performance d’environ 800 fois.
« Depuis sa découverte en 1877, le Quintette de Stephan fascine les astronomes, car il représente un carrefour galactique où les collisions passées ont laissé un champ complexe de débris » explique Marina Arnaudova, chercheuse à l’Université de Hertfordshire et chef de l’équipe. « L’impact récent, à plus de 3,2 millions de km/h, a généré une onde de choc comparable à un bang supersonique, qui a ravivé l’activité de ce groupe galactique » ajoute la chercheuse.
Ces phonèmes peuvent être mieux observés aujourd’hui grâce au spectrographe grand champ WEAVE, installé sur le télescope William Herschel à La Palma (Espagne), tandis que les données du télescope spatial James Webb et du réseau de radiotélescopes LOFAR ont enrichi les recherches.
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