La saga des astronautes Suni Williams et Butch Wilmore a pris fin ce mardi 18 mars 2025. Si vous n’avez pas suivi cette histoire, ces astronautes étaient partis pour une mission de huit jours dans l’espace. Ils sont finalement restés coincés 278 jours de plus que prévu dans l’ISS (la station spatiale internationale), soit 9 mois, à la suite de problèmes techniques sur leur vaisseau.
9 mois d’heures supplémentaires pour les astronautes ?
Pour autant, ces neufs mois supplémentaires ne sont pas considérés, ni payés, comme des heures supplémentaires. « Pendant leur séjour dans l’espace, les astronautes de la Nasa sont sur des ordres de voyage officiels en tant qu’employés fédéraux », a expliqué Jimi Russell, le porte-parole de la Direction de la mission des opérations spatiales de l’agence, au New York Times. « Leur transport, leurs repas et leur logement sont couverts, et comme d’autres employés fédéraux lors de voyages de travail, ils reçoivent une allocation quotidienne ‘accessoire’. Il s’agit d’un paiement d’indemnité par jour donné aux employés à la place des remboursements pour les frais de voyage. »
Cette indemnité s’élève à *roulement de tambour*… 5 $ par jour. Comme pour n’importe quel employé fédéral. Selon le site de la Nasa, les astronautes gagnent autour de 152 258 $ par an. Ajoutez 5 $ par jour pendant 286 jours, cela vous donne une indemnité de 1430 $. Cela peut paraitre peu pour un métier qui fragilise vos os et vos muscles de plus en plus à chaque mission. Mais, comme le déclarait Clayton Anderson, un autre astronaute de la Nasa, en 2022 : « C’est un travail gouvernemental avec un salaire gouvernemental. »
Combien sont payés les astronautes français ?
Du côté des astronautes français, qu’en est-il ? Après avoir fait un voyage dans l’espace, Thomas Pesquet a atteint le grade A4, qui est celui que l’on donne à un astronaute qui a réalisé sa première mission. D’après la grille salariale de l’ESA, cela correspondrait à un salaire autour de 9 160,86 € par mois.
L’astronaute français avait d’ailleurs déclaré au Monde : « Je gagnerais mieux ma vie si j’étais resté pilote chez Air France. » Pour autant, il rajoute : « Ma passion est dévorante. Je veux aller dans l’espace. » Astronaute, un métier-passion.
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