À part à l’école pendant les cours de physique-chimie ou de biologie, on a rarement la possibilité de participer à des expériences scientifiques. Si des médias généralistes et spécialisés rendent régulièrement compte des avancées obtenues par les chercheurs dans des domaines aussi divers que les mathématiques, l’ingénierie, l’astronomie ou encore l’informatique, ils ne permettent malheureusement pas au public de découvrir de près la réalité de leurs travaux.
C’est aussi pour cela qu’un évènement comme la fête de la science existe. Organisée depuis vingt-cinq ans, cette célébration de la recherche est une bonne occasion pour les spécialistes de ces disciplines de venir au contact de la population afin de faire un travail de vulgarisation et de pédagogie. C’est aussi une opportunité pour les visiteurs de comprendre la science autrement qu’en lisant des articles ou des communiqués, ou qu’en regardant des reportages et des documentaires.
Vous n’avez rien prévu ce week-end ou le week-end prochain ? Alors pourquoi ne pas aller dans un laboratoire pour aller à la rencontre des scientifiques et discuter avec eux de ce qu’ils font ? Ce type de sortie peut s’avérer ludique, surtout si vous avez des enfants ; des projets de recherche peuvent très bien se prêter à des démonstrations et des expériences. Et qui sait, entre un test de chimie ici et une visite d’un laboratoire de mathématiques là, des vocations vont peut-être éclore ?
Pour la fête de la science, le centre national de la recherche scientifique (CNRS) est bien sûr en première ligne. Nombre de ses unités vont ouvrir leurs portes jusqu’au 16 octobre. Prenons quelques exemples :
- Sous l’égide de l’institut des sciences de l’information et de leurs interactions, il y a le samedi 8 octobre une présentation d’un robot serpent qui imite la reptation pour répondre à des problématiques spécifiques de robotique. Cela aura lieu à la cité des sciences et de l’industrie à Paris ;
- Du côté de la physique nucléaire et de la physique des particules, il y a à Strasbourg des animations sur les cellules photovoltaïques, de la radioactivité naturelle, des étoiles et du Grand Hamster d’Alsace ;
- Les mathématiques et leurs interactions vous intéressent ? Vous vous demandez quelles sont les maths qui se cachent derrière la forme des bulles de savon ? Comment repérer un faux nœud d’un vrai ? Si vous avez une chance de terminer ma partie de solitaire ? Il faut faire un tour à Orléans ;
- Pour les amateurs de sciences de l’information se trouvant près de Toulouse, sachez qu’il est possible de visiter une maison intelligente, c’est-à-dire entièrement « domotisée », de façon à aider les personnes handicapées ou âgées ;
- Quant à l’ingénierie et aux systèmes, on peut citer la possibilité de voir en marche le tunnel hydrodynamique du LEGI pour voir la formation d’une cavitation et de saisir les raisons de la formation de ce phénomène naturel. Ça se passe à Grenoble.
Ces cinq exemples ne sont qu’un tout petit aperçu de ce que propose la fête de la science jusqu’à la mi-octobre. Il y a évidemment beaucoup plus d’évènements prévus dans ces villes mais aussi ailleurs, de Lens à Nancy, de Caen à Bordeaux, de Marseille à Clermont-Ferrand. Seul regret, la très grande majorité des évènements est située en métropole. Le site recense 5 290 actions dans l’Hexagone et 13 à La Réunion. Le reste de la France d’outre-mer n’est pas évoqué.
Vous pouvez vous rendre dans les différentes rubriques du CNRS listées dans les liens se trouvant ci-dessus pour connaître la liste des laboratoires impliqués dans la fête de la science. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site afin de profiter de ses outils de filtre pour affiner votre recherche (par type d’animation, âge, niveau scolaire, thème, région, accessibilité).
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