Si les progrès réalisés ces derniers mois par l’intelligence artificielle (IA) DeepMind restent particulièrement impressionnants — elle s’apprête à jouer à StarCraft II et peut déjà rêver pour apprendre plus vite –, la création d’une IA dotée des mêmes capacités que les humains n’est pas pour tout de suite.
Mustafa Suleyman, cofondateur de la startup londonienne DeepMind et actuel CEO de l’entreprise — devenue une branche de Google depuis son rachat en 2014 — préfère tempérer les attentes du public : « Quand nous disons qu’elles pourront voir le jour d’ici 20 ans ou dans des décennies, nous nous projetons très loin parce qu’on ne peut pas vraiment dater leur apparition. »
Les intelligences artificielles n’ont rien à voir avec leur représentation au cinéma
Le cofondateur de DeepMind, invité à la dernière convention londonienne tenue par TechCrunch, reste amusé par la représentation des IA avancées dans les films les plus récents (comme Her, de Spike Jonze) : « C’est toujours amusant d’imaginer à quoi ressemblera le futur, mais ces IA ne ressemblent pas du tout à celles sur lesquelles nous travaillons. Je ne me suis jamais dit, devant ces films : ‘Ouais, c’est exactement à ça que ressemble une IA’. »
Le débat a aussi amené Suleyman à s’interroger sur l’intérêt potentiel de transmettre les défauts humains aux machines artificielles et à rappeler le principe fondateur de DeepMind : « Rendre le monde meilleur [en créant des IA dotées de la même intelligence que les humains]. Nous avons créé la startup en partant du principe que la majorité des problèmes sociaux majeurs d’aujourd’hui sont de plus en plus difficiles à résoudre. »
En attendant de pouvoir créer des IA aussi avancées, DeepMind se concentre donc sur des intelligences artificielles dotées d’une capacité spécifique.
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