Elon Musk a-t-il été un peu trop enthousiaste à propos de ses ambitions martiennes ? En tout cas, son entreprise dédiée à l’astronautique et au vol spatial, SpaceX, a revu à la baisse son calendrier de colonisation de la planète rouge : alors qu’une première étape devait en effet être franchie dès 2018, c’est désormais en 2020 que l’aventure devrait véritablement débuter.
Le nouveau planning a été confirmé ce week-end par Gwynne Shotwell, la patronne de SpaceX, dans des propos repris par The Verge : « nous étions focalisés sur 2018 mais nous avons ressenti le besoin de mettre plus de ressources et de nous concentrer davantage sur notre programme d’équipage et notre programme Falcon Heavy ».
C’est donc le pragmatisme qui l’a emporté chez SpaceX et sans doute la société a-t-elle eu raison de temporiser sur son projet martien, même si cela contrarie les plans initiaux de Musk. D’abord parce qu’il n’est jamais judicieux de courir trop de lièvres à la fois, ensuite parce que cela lui octroie un délai supplémentaire — qui ne sera pas de trop ! — pour affiner ses technologies et ses procédure.
Le report de la première mission vers Mars devrait entraîner un décalage mécanique du reste de la timeline. Il était question au départ d’effectuer l’année prochaine les premiers lancements vers la planète rouge, à des fins de tests, puis faire décoller en 2023 ou 2024 les premiers vaisseaux habités. Peut-être faudra-t-il que SpaceX vise la seconde moitié de la décennie 2020.
D’autant que la compagnie n’a pas le loisir de choisir n’importe quelle fenêtre de tir. Du fait des orbites particulières de la Terre et de Mars, les deux planètes s’éloignent et se rapprochent périodiquement : il faut donc que SpaceX attende que les deux astres soient le plus près possibles pour que la durée du voyage, qui sera quoiqu’il arrive très longue, soit aussi brève que possible.
Assurément très dangereux pour les astronautes qui prendront part à l’aventure, le voyage vers Mars fait l’objet d’une communication régulière de la part de SpaceX ou de son fondateur, qu’il s’agisse d’annoncer un test sur un élément clé de la mission ou de donner quelques détails sur la future base martienne qui sera installée dans plusieurs dizaines d’années. Une conférence dédiée avait même eu lieu :
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