Internet n'est pas seulement un formidable réseau pour communiquer avec autrui et échanger des informations. C'est également devenu un gigantesque marché dans lequel il est possible d'acheter tout et n'importe quoi. Or, si les échanges commerciaux survenant sur la toile sont la plupart du temps légaux, quelques transactions portant sur des biens ou des services sont illicites.
C'est le cas de la drogue. Plusieurs marchés virtuels ont fleuri ces dernières années, comme les célèbres Silk Road ou Farmer's Market. Accessibles par des moyens détournés, c'est-à-dire via le réseau informatique décentralisé TOR, et utilisant la monnaie électronique BitCoin, ces plateformes sont dans le collimateur des autorités, qui cherchent à faire cesser ces transactions.
Ce phénomène inquiète Jacques Bompard, au point qu'il a adressé une question écrite à Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, pour demander comment ses services comptent mettre un coup d'arrêt à ce commerce en ligne. Car le député s'inquiète de certains effets, en particulier ceux conduisant les sujets vers l'automutilation et le cannibalisme.
"L'agence Europol et le centre européen des drogues et addictions ont publié un rapport selon lequel 73 drogues nouvelles sont vendues en ligne dans les États membres de l'Union européenne. Pour le seul mois de janvier 2012, 693 ventes ont été recensées", écrit le parlementaire. "Il est ainsi possible de se procurer des drogues touchant à toutes les catégories, y compris des substances hallucinogènes".
Ces substances hallucinogènes poussent parfois à l'automutilation et au cannibalisme, selon Jacques Bompard. Sans doute fait-il référence à cette affaire survenue l'an dernier à Miami, où la police américaine est obligée d'abattre un homme nu en train de dévorer le visage d'un SDF. Plusieurs hypothèses ont été émises sur la nature de la drogue consommée, avant que la piste du cannabis ne soit privilégiée.
( photo : CC BY HighInBC )
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