L'an dernier, Greenpeace a publié un rapport consacré à l'approvisionnement énergétique des centres de traitement de données. L'organisation non gouvernementale de protection de l'environnement souhaitait évaluer la part des énergies polluantes dans la politique des principales sociétés américaines (Google, Face, Microsoft, Apple, Amazon…) afin de les encourager à opter pour des énergies renouvelables.
Dans le cas d'Apple, Greenpeace estimait alors que le groupe "n'accorde pas suffisamment d'attention à la provenance de l'électricité qu'elle consomme et continue d'avoir largement recours aux énergies sales pour alimenter son cloud alors que ses besoins sont exponentiels". Selon l'ONG, les data centers faisaient appel au charbon (55,1 %) et au nucléaire (27,8 %).
Vu les notes récoltées, impossible pour Greenpeace de valider la politique d'Apple en matière de protection environnementale, jugée décevante. "Apple est à la pointe de l'innovation technologique. Mais la firme de Cupertino a décidé d'utiliser du charbon, une énergie sale et d'un autre âge, pour alimenter les data centers où sont stockées nos photos, nos musiques et nos applications".
Où en est la firme à la pomme aujourd'hui ? Dans une page consacrée à l'environnement, Apple annonce que tous ses centres de traitement de données utilisent exclusivement des énergies renouvelables (énergie solaire, énergie éolien, énergie hydraulique, énergie géothermique) pour fonctionner. Les installations d'Apple à Cupertino, Elk Grove, Austin, Cork et Munich sont aussi alimentées avec ces énergies.
Et pour les autres installations du groupe ? Selon Apple, l'énergie renouvelable représente d'ores et déjà 75 % de l'approvisionnement énergétique de ces infrastructures. "Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas atteint 100 %", explique l'entreprise, qui rappelle avoir achevé la construction fin 2012 d'une centrale solaire de 20 mégawatts sur 40 hectares en Caroline du Nord.
En outre, Apple précise qu'une autre centrale solaire en Caroline du Nord est en cours de conception. Capable de fournir 20 mégawatts, elle sera achevée fin 2013. Mais si l'entreprise veut se montrer exemplaire aux États-Unis, ses installations à l'étranger seront-elles réellement propres ? Greenpeace se veut prudent, en particulier à l'égard des projets du groupe à Hong Kong.
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