Vous n’avez rien de prévu les nuits des 28, 29 et 30 juillet 2017 ? Alors profitez-en, dès ce soir, pour lever la tête et contempler la voûte céleste. Comme chaque année, les Nuits des Étoiles sont organisées un peu partout sur le territoire hexagonal, où des centaines de sites accueilleront gratuitement les visiteurs pour observer le spectacle du ciel.
Cette année, la thématique sera volontairement engagée, puisqu’il sera question de « Terres habitables ». Autrement dit, prendre pour prétexte le vertige suscité par les distances astronomiques pour réaliser qu’il n’existe pas de planète de secours pour l’humanité, et concentrer nos efforts sur la Terre pour la conserver « habitable » — quand d’autres, comme Elon Musk, rêvent de coloniser Mars.
Si vous souhaitez réfléchir à la question en participant à l’une des manifestations organisées à l’occasion des Nuits des Étoiles, vous pouvez consulter la carte de l’Association française d’astronomie (AFA). Néanmoins, nulle obligation de vous rendre sur l’un de ces sites pour profiter du ciel étoilé ; embarquez votre chaise pliante et suivez simplement ces quelques conseils que nous sommes allés directement chercher auprès de l’AFA.
Règle n° 1 : éviter la lumière
« Le conseil le plus important est d’éviter au maximum la lumière et de privilégier les sites d’observation éloignés des grandes villes. De même, il vaut mieux éviter d’allumer des lumières, même pour s’orienter dans la pénombre. En effet, il faut à notre œil vingt minutes pour s’adapter à l’obscurité », nous explique Clément Plantureux, coorganisateur des Nuits des Étoiles et chargé de mission à l’AFA.
La suite dépend de ce que vous souhaitez observer dans le ciel, poursuit notre interlocuteur. « Si vous voulez voir des étoiles filantes, vous n’avez pas besoin de matériel spécifique, à part un bon transat ! Et, surtout, armez-vous de patience… » Cette année, les Nuits des Étoiles n’ont malheureusement pas lieu lors d’un pic d’étoiles filantes, « mais il sera possible d’en voir une dizaine dans la nuit », estime Clément Plantureux.
Prévoyez une paire de jumelles
Toujours dans la catégorie des beautés observables à l’œil nu, la Lune, évidemment : « Vous pouvez éventuellement prévoir une paire de jumelles pour voir davantage de détails, notamment les cratères. Cette année, la Lune sera en forme de croissant, ce qui permettra d’observer la limite entre la partie éclairée et la partie sombre, entre les deux vous pourrez distinguer une sorte de dentelle. »
Ces trois nuits seront par ailleurs l’occasion d’observer deux planètes de notre système solaire : Jupiter, ainsi que Saturne. Mais comment les repérer dans le ciel étoilé ? À nouveau, l’AFA vous soumet quelques recommandations.
« Jupiter sera proche de la Lune. Attention, uniquement en début de soirée, avant 23 heures. Quant à Saturne, il faudra la chercher au dessus de l’horizon sud. Vous pouvez éventuellement prévoir une petite lunette pour deviner ses anneaux, même si cela ne pourra pas vous permettre de les distinguer parfaitement », nous précise Clément Plantureux.
Un ciel plus beau loin des villes
Jumelles et petites lunettes ne seront pas suffisantes si vous espérez plutôt observer des objets situés dans l’espace profond. « Pour observer les amas d’étoiles, les galaxies et les nébuleuses, il faudra prévoir plus de matériel, ou aller dans un observatoire », conseille le représentant de l’AFA.
Les observateurs parisiens du ciel doivent s’attendre à voir moins d’étoiles que leurs homologues en rase campagne. « Depuis les sites d’observation situés à Paris et aux alentours, vous pourrez voir la Lune, Jupiter et Saturne mais il y aura nécessairement une grosse différence pour ce qui concerne la beauté générale du ciel. »
Enfin, un dernier paramètre est à prendre en considération avant de partir en quête d’un endroit pour observer les étoiles : le temps. Les 28, 29 et 30 juillet, pensez donc à jeter un œil à la météo pour vous éviter la déconvenue d’observer un ciel plus nuageux qu’étoilé.
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