Sous l’égide de l’agence spatiale européenne, quatre nouveaux satellites Galileo destinés au système de positionnement de l’UE sont arrivés en Guyane. Ils doivent être mis en orbite en décembre.

C’est une mission très importante que mènera Arianespace en décembre prochain. À cette date, l’entreprise française devra en effet procéder à la mise en orbite de quatre satellites Galileo qui viendront renforcer le système de positionnement européen, qui a été mis en route fin 2016. Pour ce vol aux enjeux très stratégiques, car il s’agit de se détacher du GPS américain, ce sera une fusée Ariane 5 qui sera employée.

Les quatre satellites en question ont été acheminés en Guyane en deux vagues. Les deux premiers sont arrivés au centre spatial de Kourou à la mi-septembre, tandis que les deux suivants ont été transportés par avion fin octobre, commente l’agence spatiale européenne. Il reste maintenant à les préparer dans un environnement contrôlé — une salle blanche — avant de les placer, le moment venu, dans le lanceur.

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CC ESA–S. Corvaja

Ce n’est pas la première fois qu’un vol permet d’envoyer d’un coup dans l’espace quatre satellites Galileo. Le 17 novembre 2016, Arianespace en lançait quatre en même temps avec succès. Il s’agissait des satellites 15, 16, 17 et 18 dans la constellation Galileo. Pour l’envoi qui aura lieu en décembre, la cargaison comprendra les satellites 19, 20, 21 et 22. À terme, il est prévu qu’il y en ait une trentaine en orbite.

S’il y a actuellement 18 satellites en place, tous ne sont pas encore entrés en service : ils ne sont que 16 pour l’instant à fonctionner. Il faut en effet que les opérateurs au sol effectuent un certain nombre de vérifications et de tests pour vérifier que tout est OK. Ce n’est qu’une fois cette étape franchie que les satellites sont déclarés opérationnels. Et ce travail se fait deux satellites par deux satellites.

Après le vol de décembre, un nouvel envoi en 2018, toujours avec la fusée Ariane 5. Dans les années à venir, le lanceur devrait toutefois changer : il est en effet question d’employer, à partir de 2020, la toute nouvelle Ariane 6. Mais d’ici là, le plus gros de la constellation sera déjà en place et fonctionnel. Il est à noter que la mise en orbite est parfois confiée à une fusée russe, Soyouz-Fregat.

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