Depuis plusieurs années maintenant, les principaux moteurs de recherche réfléchissent au moyen de fournir encore plus rapidement les informations que les internautes demandent. Il y a encore quelques temps, Google, Bing et tous les autres se contentaient d'afficher une multitude de résultats hiérarchisés selon de très nombreux critères. Mais les temps ont changé.
Désormais, ces moteurs veulent aussi fournir des réponses directement dans leurs pages. Google a ainsi dévoilé en 2012 le Knowledge Graph, qui propose de résoudre certaines questions des internautes, au lieu de les diriger vers des sites web contenant les réponses. Certes, les sites web sont toujours affichés sur Google, mais ils sont relégués au second plan (et c'est un problème).
Dans ce domaine, Bing vient de faire un pas supplémentaire. En effet, Microsoft indique que son moteur est aujourd'hui capable de relier plusieurs requêtes successives entre elles et de comprendre d'autres demandes portant sur le même sujet, même si celui-ci n'est plus clairement renseigné par l'internaute. C'est un progrès notable, même si le système connaît encore quelques imperfections.
Par exemple, si un internaute tape la requête "quel est le président des États-Unis ?", Bing dira directement dans sa page que c'est "Barack Obama". Si une deuxième demande arrive sous la forme "quel âge a-t-il ?", Bing comprendra qu'il est toujours question de Barack Obama. Idem avec d'autres recherches comme "quelle taille fait-il ?" ou "qui est sa femme ?", alors que le sujet n'est plus explicité.
Google est aussi sur le coup
Bing est en quelque sorte capable de tenir un embryon de conversation avec l'internaute, même si celle-ci prend plutôt la forme d'un interrogatoire (l'internaute pose ses questions, Bing y répond). Microsoft n'est toutefois pas un précurseur dans ce domaine. Google est aussi en mesure de lier plusieurs requêtes entre elles et fournir des réponses cohérentes, même si le sujet n'est plus mentionné.
Nous avons fait le test avec la recherche vocale, d'abord en posant une succession de questions en anglais, puis lors d'un autre essai, en en posant d'autres en français.
Dans le cas du test en anglais, Google a su gérer la séquence "quelle taille fait Barack Obama ?", puis "quel âge a-t-il ?". Lors du second test en français, les mêmes questions ont été posées avec François Hollande pour sujet et en ajoutant une troisième requête : "quel est son métier ?". Dans les deux cas, Google a fait un sans-faute. Les questions étaient toutefois très basiques.
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