Facebook prépare le lancement de services communautaires autour de la médecine, avec la création de groupes de discussion pour les malades, et la création d'applications dédiées à la santé.

Il n'y avait pas de raison que Facebook ne s'intéresse pas lui aussi de très près à la médecine personnalisée, un domaine que les géants de l'informatique comme Apple (avec HealthKit), Microsoft (avec HealthVault), IBM (avec Watson), Samsung (avec SAMI) ou encore Google (avec Fit) convoitent tous avec des milliards de dollars dans les yeux.

Mais la firme de Mark Zuckerberg avance plus lentement que ses concurrents sur ce domaine, ou avec une approche plus timide. Alors que les autres misent sur les objets connectés pour collecter des données médicales en temps réel (rythme cardiaque, pression sanguine, activité physique…) et éventuellement en déduire des problèmes médicaux, Facebook serait plutôt tenté de créer les conditions qui permettent aux internautes de déclarer eux-mêmes leurs éventuelles maladies.

En effet selon Reuters, Facebook souhaiterait faciliter la création de groupes de discussion qui permettent à des malades de partager leurs expériences et leurs conseils, à la manière de ce fait un forum comme Doctissimo en France. Le projet pourrait expliquer pourquoi Facebook est prêt à lâcher du lest sur l'obligation de communiquer avec son vrai nom sur le réseau social ; il sait qu'un anonymat ou pseudonymat de façade libérera la parole de ceux qui ne veulent pas afficher au grand jour qu'ils ont le SIDA, un cancer du pancréas, un ongle incarné ou de l'herpès vaginal. 

Néanmoins, Facebook multiplierait aussi les réunions ces derniers mois avec des professionnels de la santé et des start-up, pour mettre au point des applications dédiées à la santé. Il ne serait pas donc pas surprenant que le réseau social annonce lui aussi la création d'une immense base de données médicales collectées en temps réel auprès de son milliard de membres, grâce aux montres, smartphones, bracelets et autres gadgets dotés de capteurs divers et variés.

Pour se prémunir d'une mauvaise presse sur la protection de la vie privée, Facebook songerait toutefois à lancer une première application sous une marque distincte, comme c'est le cas pour Instagram qui n'est pas immédiatement identifiable comme un service Facebook.

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