Mise à jour – L'investissement de Google dans SpaceX est confirmé. La firme de Mountain View et la société Fidelity contrôleront ensemble un peu moins de 10 % de SpaceX, pour un milliard de dollars.
Sujet du 20 janvier – Avec Loon, Google s'est lancé dans un projet ambitieux dont le but est de fournir un accès à Internet en 4G dans les régions du monde qui ne sont pas encore reliées au réseau. À cette fin, la société mise sur les ballons stratosphériques et travaille avec le CNES pour améliorer leur conception. Google souhaite lancer les premiers accès en 2015, à condition que la fiabilité de ces aérostats fasse un réel bond en avant.
Google pourrait toutefois envisager une toute autre approche, en complément de Loon. D'après le site IT World, qui cite le Wall Street Journal, la firme de Mountain View serait prête à investir dans SpaceX afin de soutenir son initiative à base de micro-satellites. L'investissement serait massif : la presse américaine évoque le montant d'un milliard de dollars.
La participation de Google dans SpaceX ne serait pas surprenante vu sa trajectoire récente.
Outre le projet Loon, l'entreprise américaine a acheté les drones orbitaux de Titan Aerospace en avril 2014, dont certains modèles peuvent embarquer des routeurs WiFi à longue portée. Toujours dans le domaine spatial, Google a aussi mis la main sur les micro-satellites de Skybox Imaging, mais dont le rôle est toutefois complètement différent.
SPACEX ET SA FUTURE FLOTTE DE MICRO-SATELLITES
Tout comme Google, l'entreprise fondée par le milliardaire Elon Musk veut construire une flotte d'appareils servant à étendre la disponibilité d'Internet sur toute la surface du globe.
Ce projet, dont l'existence a été confirmée en novembre dernier, consiste sur le papier à déployer de grandes grappes de micro-satellites en orbite autour de la Terre pour fournir un accès à Internet dans les régions les plus reculées. Au total, il serait question de 700 micro-satellites pour couvrir l'ensemble de la planète.
Plusieurs défis doivent toutefois être relevés. Il faut en particulier réduire le poids et le coût de ces engins spatiaux pour rendre le projet viable. Ces derniers doivent peser moins de 125 kg pour réduire leur coût de lancement dans l'espace. Leur coût de fabrication doit aussi être maîtrisé. Le plafond à ne pas dépasser est celui du million de dollars.
La question du modèle économique se posera également pour SpaceX, dans la mesure où ces accès à Internet sont prévus pour des régions du monde qui n'ont pas un fort pouvoir d'achat et dont l'équipement en terminaux 4G est relativement limité en comparaison des pays les plus développés.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !