SpaceX a procédé à la mise à feu statique du lanceur lourd Falcon Heavy. Elon Musk estime que le premier vol de l’engin devrait survenir début février.

En fin de compte, l’interruption des activités gouvernementales aux États-Unis à cause d’un désaccord budgétaire au Congrès, le fameux shutdown, n’a pas trop affecté l’agenda fixé par SpaceX pour procéder à son test de mise à feu statique du moteur-fusée qui propulsera le lanceur lourd Falcon Heavy.

En effet, l’entreprise américaine a procédé mercredi 24 janvier à l’allumage de Merlin, le moteur-fusée — ou plutôt les, car l’engin en compte pas moins de 27, ce qui n’est pas de trop lorsque l’on ambitionne de transporter une charge utile de plus de 63 tonnes en orbite terrestre basse ou de plus de 22 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Il faut pouvoir développer une poussée exceptionnellement élevée.

Réagissant au test, Elon Musk a déclaré que le test de mise à feu statique s’est bien passé et qu’il est désormais envisagé de procéder au vrai décollage d’ici une semaine environ — en clair, au début du mois de février. Si aucun autre report n’a lieu : SpaceX devait au départ faire voler son lanceur en 2017 mais des impondérables au nécessité une révision du calendrier à début 2018.

Un vol qui a des allures d’expérimentation : en effet, Elon Musk considère les chances de réussite de la mission, à savoir atteindre l’orbite terrestre, relativement faibles.  Le chef d’entreprise a fait comprendre à quelques reprises qu’un échec était plausible et que sa crainte est de voir la fusée rencontrer une défaillance technique qui pourrait provoquer une explosion ou une retombée sur le pas de tir, ce qui provoquerait d’importants dégâts matériels.

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