Et si les voitures de Google participaient à la surveillance de la qualité de l’air ? Cantonnées jusqu’à présent au programme Street View, qui consiste à faire circuler des véhicules bardés de caméras pour photographier les environs afin d’alimenter un outil de visualisation à 360 degrés de la voie publique, elles recevront bientôt de nouvelles attributions afin de contrôler le niveau de pollution.
La société Aclima indique avoir conclu un partenariat avec la firme de Mountain View pour ajouter des capteurs sur ses voitures. Ceux-ci mesureront le taux de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone, d’ozone, de méthane, de particules de suie, de particules en suspension, de monoxyde d’azote, de dioxyde d’azote et de composés organiques volatils.
Des tests ont d’ores et déjà été conduits dans la ville de Denver avec trois véhicules déjà équipés. Menée en partenariat avec la NASA et l’agence américaine de protection de l’environnement, l’expérimentation s’est déroulée pendant 750 heures, permettant de collecter 150 millions de données à différents endroits de la ville, qui ont ensuite été rapprochée des propres stations de mesure de l’agence.
Google et Aclima ont d’ores et déjà prévu de poursuivre l’expérience cet automne, à San Francisco cette fois. À terme, le projet pourrait être étendu à l’ensemble des États-Unis. Google ayant besoin que ses automobiles circulent à nouveau dans des endroits déjà cartographiés pour actualiser ses données, il devrait être possible d’observer l’évolution de la qualité de l’air d’un endroit précis.
Ce type de projet pourrait-il ensuite traverser l’Atlantique ? C’est bien possible. En France, il existe en effet des projets sur la surveillance de la qualité de l’air, comme l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, ObsAIRve, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Il ne reste plus qu’à Google de se rapprocher d’eux.
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