L’intelligence artificielle fait désormais partie des pistes sérieusement étudiées par les chercheurs dans la prévention du cancer du sein. Or, cette technologie pourrait également trouver une application dans le suivi des personnes malheureusement atteintes par la maladie, et soumises à un traitement médical.
Lors du salon GTC (GPU Technology Conference) organisé par Nvidia à San Jose du 26 au 28 mars 2018, l’Université de Mons a présenté l’une de ses recherches en la matière. L’établissement belge déploie en effet un outil d’évaluation des traitements, en utilisant un processeur graphique de la marque, le Nvidia GeForce GTX 980.
Une IA entraînée à suivre un traitement
À partir d’une base de données constituée d’images obtenues par la technique de l’IRM (imagerie par résonance magnétique), et recueillie auprès de 40 patientes atteintes d’un cancer du sein, les chercheurs Amine Larhmam, Mohammed El Adoui et Mohammed Benjelloun ont cherché à prédire les résultats d’une chimiothérapie sur une tumeur.
La base de données, fournie par le centre de radiologie Jules Bordet situé à Bruxelles, a pour l’instant servi à entraîner une intelligence artificielle à reconnaître les cas dans lesquels le traitement avait engendré une « réponse », c’est-à-dire qu’il avait eu un effet sur la tumeur.
Désormais, les universitaires souhaitent travailler à l’amélioration de leur modèle, pour éviter le risque du surapprentissage. En effet, la base de données initiale étant réduite, les résultats donnés par l’apprentissage machine pourraient ne pas être suffisamment fiables pour des données supplémentaires.
Ils envisagent également de recourir au multi GPU, c’est-à-dire le fait de combiner plusieurs cartes graphiques pour gagner en performance, et ainsi mieux suivre les effets d’une chimiothérapie sur une tumeur du sein.
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