Le conseil de l’Agence spatiale européenne a donné son feu vert pour enclencher la transition vers Ariane 6, le prochain lanceur européen. Son premier vol est attendu pour la mi-2020.

Cap en direction d’Ariane 6. Dans un communiqué publié le jeudi 14 juin, le Conseil de l’Agence spatiale européenne a annoncé que les États participants se sont engagés à commencer à mettre en œuvre le programme de transition vers le nouveau lanceur européen, qui doit remplacer Ariane 5 à partir de 2020. Le premier vol d’Ariane 6 doit en effet survenir dans un peu plus de deux ans, le 16 juillet.

Engin de nouvelle génération destiné à préserver l’accès indépendant à l’espace de l’Union européenne, Ariane 6 sera décliné en deux configurations : Ariane 62 est équipé de deux propulseurs d’appoint P120C, tandis qu’Ariane 64 en a quatre. Dans les deux cas, Ariane 6 s’appuiera sur la nouvelle version du moteur-fusée Vulcain — un premier test a eu lieu en début d’année et s’est bien passé.

La réunion a aussi « permis de régler certains problèmes épineux », selon Alain Charmeau, le patron d’ArianeGroup, sur la répartition des tâches entre les États membres en matière de fabrication industrielle. «Maintenant on a la certitude qu’on va pouvoir organiser correctement la réduction de la fabrication des Ariane 5 et la montée en puissance des Ariane 6», a-t-il ajouté, selon l’AFP.

Ariane 6 décollera depuis le centre spatial guyanais, qui est en train d’être aménagé pour accueillir le lanceur. Un pas de tir dédié, nommé ELA 4 (pour Ensemble de Lancement Ariane n°4) est ainsi en construction, sur une surface de 170 hectares. Parmi les missions qui attendent la fusée figure l’élargissement de la constellation Galileo, nom donné au système européen de positionnement par satellites.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.