L’informatique quantique a le vent en poupe du côté du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
Après la signature début mai d’une coopération entre la France et l’Australie dans cette discipline, accord qui met le CEA dans la boucle, après la mise en place d’une chaire industrielle avec le concours d’Atos et de l’Agence nationale de la recherche, voilà que l’institution annonce, toujours en partenariat avec le géant en ingénierie informatique un simulateur quantique.
Décrit comme l’un « des plus performants au monde », ce simulateur, situé au centre de Bruyères-le-Châtel, dans les locaux du CEA, vise à « expérimenter des technologies de rupture afin de mieux maîtriser l’évolution de leurs applications et de relever les défis associés à la simulation numérique, le Big Data ou encore l’Intelligence artificielle et l’apprentissage automatique ».
Selon Atos et le CEA, ce simulateur est mis à disposition des membres du Centre de calcul recherche et technologie (CCRT). Celui-ci regroupe ArianeGroup, EDF, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’ONERA, L’Oréal, Safran, Thales et Valeo, Airbus, Areva, ainsi que des organismes du CEA comme la Direction des applications militaires, celle de l’énergie nucléaire et celle de recherche fondamentale.
L’informatique quantique repose sur les bits quantiques, ou qubits. À la différence d’un PC standard, où les bits ne connaissent que deux états distincts, 0 ou 1, le qubit peut les avoir en simultané ce qui offrait une capacité de calcul bien plus élevée qu’avec les machines actuelles, grâce à la mise en parallèle des opérations. Mais encore faut-il parvenir à gérer et corriger les erreurs des qubits.
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