Depuis l’époque des Vikings, les chats domestiques qui vivent au Danemark ont beaucoup grandi. Selon une étude réalisée par deux chercheuses et publiée dans le Danish Journal of Archaeology le 3 décembre, ils sont aujourd’hui 16 % plus imposants qu’à l’époque.
Des chats 16 % plus grands
Pour leur étude, Julie Bitz-Thorsen et Anne Birgitte Gotfredsen, qui sont rattachées respectivement à une université norvégienne et une université danoise, ont mesuré des crânes de chats ancien, puis des crânes de chats récents.
Les chats ont été domestiqués à deux reprises, ont-elles rappelé. La première fois, c’était en Europe, en 7 500 avant J-C., soit à l’ère néolithique. La seconde est survenue plus tard, entre l’an 400 et 1 200, toujours en Europe. Au Danemark, cette domestication a débuté à l’époque Viking. Les crânes anciens étudiés par les chercheuses datent de cette période.
Julie Bitz-Thorsen et Anne Birgitte Gotfredsen ont découvert que les chats avaient grandi de manière significative par rapport à leurs congénères de l’époque Viking (à partir de 850 environ).
Les os composants leurs membres et leurs mandibules (c’est-à-dire des os composant la mâchoire) sont ceux qui ont pris le plus en longueur. Les os de chattes modernes, par exemple, sont 16 % plus longs que ceux des chats de l’époque – dont il a été difficile de déterminer le sexe. Les dents sont la partie de leur corps qui a le moins augmenté, avec 5,5 % de plus.
Des chats plus grands car mieux nourris ?
Cette découverte est toutefois à relativiser. Les chercheuses danoises racontent que des chats étaient certes domestiqués, mais souvent mal-traités à l’époque Viking. La plupart étaient élevés puis tués de manière brutale vers l’âge d’un an, afin de récupérer leur fourrure. Les adultes, sur lesquels l’étude s’est ici focalisée, n’étaient pas toujours bien traités ou bien nourris.
C’est heureusement davantage le cas aujourd’hui pour les chats domestiques. Les chats sauvages eux, ont bénéficié de l’urbanisation du Danemark. Les villes sont pour eux un garde-manger à ciel ouvert notamment grâce aux déchets humains, notent Julie Bitz-Thorsen et Anne Birgitte Gotfredsen.
Les chercheuses ont constaté que la structure osseuse des félins était globalement la même entre les deux périodes étudiées. Elles ont par ailleurs noté que les chats domestiques de l’âge de bronze et l’âge de fer étaient eux aussi plus grands que ceux de la période des Vikings.
Aujourd’hui, les chats sont présents dans le monde entier, sauf l’Antarctique.
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