Pour s’imposer dans le domaine de l’intelligence artificielle, les grandes puissances dépensent sans compter. États-Unis, Chine, Russie, Japon… les nations qui comptent ont compris que là était le nouvel horizon technologique. Les entreprises également. L’Europe aussi est sur le coup : la Commission européenne a ainsi prévu d’investir 1,5 milliard d’euros d’ici 2020 puis 2,5 milliards d’euros jusqu’en 2027.
Parmi les projets qui vont bénéficier de ces crédits figure AI4EU (Artificial Intelligence for the European Union). Ce programme consiste à mettre en place une plateforme d’intelligence artificielle à la demande. Pilotée par l’entreprise française Thales, spécialisée dans l’électronique, l’aérospatiale et la défense, l’initiative démarre en janvier 2019 et bénéficie d’une ligne de crédit de 20 millions d’euros sur trois ans.
L’objectif ? Offrir des services et un accompagnement aux utilisateurs potentiels, les aider à expérimenter et à intégrer des solutions en intelligence artificielle dans leurs processus, produits et services, explique Bruxelles. Il s’agit en outre de faire la démonstration des bénéfices que peut apporter AI4EU en stimulant la découverte scientifique et l’innovation technologique.
Ainsi, AI4EU a l’ambition de mobiliser la totalité de la communauté européenne en matière d’IA pour concrétiser ses promesses au profit de la société et de l’économie européennes. Un observatoire éthique sera aussi mis en place (ce sujet fait actuellement l’objet de travaux au sein d’un groupe d’experts sollicité par l’Union), afin de cadrer les recherches au profit de l’humanité.
Concrétiser les promesses de l’IA au profit de la société et de l’économie européennes
Communauté industrielle et scientifique
Le projet rassemble 79 membres, dont 60 instituts de recherche de pointe. 21 pays sont partenaires. Outre nombre de pays de l’Union européenne, dont la France, on trouve des nations européennes qui en sont en dehors, (Suisse et Norvège). Allianz, France Digitale, Atos, l’INRIA, le CEA, Orange, Qwant, Siemens, SAP, l’université Grenoble Alpes ou encore Sorbonne Université sont aussi associés à ce projet.
Les facultés, les grandes entreprises et les instituts de recherche constituent le plus gros contingent des membres, mais une place est faite aux petites et moyennes entreprises, aux centres de calcul informatique et à d’autres tiers.
À travers AI4EU, cinq aires de recherche sont prévues afin que l’intelligence intelligence bâtie au profit de l’humanité soit explicable, vérifiable, collaborative, inclusive et concrète. Huit expérimentations pilotes sont annoncées : elles concernent la citoyenneté, la robotique, l’industrie, la santé, les médias, l’agriculture, les objets connectés et la cybersécurité.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.