Bonne nouvelle pour celles et ceux qui avaient suivi assidûment le premier séjour de Thomas Pesquet dans l’espace. On devrait « très bientôt » le revoir à bord de la Station spatiale internationale. C’est ce qu’a annoncé mardi soir Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, lors de ses vœux au Muséum national d’Histoire naturelle.
C’est le directeur général de l’Agence spatiale européenne, Johann-Dietrich Wörner, qui a proposé que le Français retourne à bord de l’ISS, qui tourne autour de la Terre à près de 400 kilomètres d’altitude. Il convient toutefois de nuancer le « très bientôt » de la ministre, puisque les expéditions vers l’ISS sont toutes planifiées jusqu’à début 2020. Il faudra donc au moins attendre l’année prochaine.
En outre, la décision de renvoyer Thomas Pesquet dans l’espace doit aussi se faire en bonne coordination avec les principaux partenaires de l’Agence spatiale européenne, à savoir ses homologues américains (NASA) et russes (Roscosmos). C’est ce qu’indique en filigrane Frédérique Vidal, qui explique que la date du vol, s’il a lieu, « devrait bientôt être fixée avec nos partenaires internationaux ».
Vers un record de durée dans l’espace
Thomas Pesquet est le deuxième Français à avoir accompli le séjour le plus long dans l’espace, avec un peu plus de 196 jours au compteur. Il avait séjourné en effet près de six mois dans la Station spatiale internationale, entre novembre 2016 et juin 2017. Parmi ses principaux faits d’armes, on compte deux sorties extravéhiculaires de six heures chacune pour des opérations de maintenance sur l’ISS.
S’il est effectivement retenu pour une future mission pour l’ISS, en 2020 ou 2021, il devrait logiquement devenir le Français à avoir séjourné le plus longtemps dans l’espace. Le record actuel est en effet détenu par Jean-Pierre Haigneré, qui est resté là haut pendant un peu plus de 209 jours. Il faudrait donc que la mission de Thomas Pesquet dure au moins deux semaines pour établir un nouveau record.
Âgé de 40 ans, Thomas Pesquet a encore du temps devant lui pour participer à de futures missions spatiales. En dehors de la Station spatiale internationale, on peut d’ores et déjà imaginer le voir participer, avec d’autres, à des missions vers la Lune. Il y a en effet dans les cartons de certaines agences spatiales, à commencer par l’ESA, l’idée d’établir une base sur le satellite de la Lune.
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