La Chine ne fera plus cavalier seul pour l’exploration lunaire. Après plusieurs missions couronnées de succès lancées vers le satellite naturel de la Terre, Pékin s’ouvre à la coopération internationale. Lundi 25 mars, Pékin a signé un accord avec Paris sur le futur de la coopération spatiale. Objectif ? Faire participer le Centre national d’études spatiales (CNES) à une prochaine mission lunaire.
Concrètement, l’Administration spatiale chinoise (CNSA) accueillera à bord de la mission Chang’e-6 des expériences françaises. Pour l’Empire du Milieu, il s’agira alors de recueillir des échantillons lunaires, qui est la prochaine phase de son programme : les précédentes missions consistaient à placer des sondes en orbite et faire atterrir des astromobiles de chaque côté du satellite.
La mission Chang’e-6 devrait avoir lieu en 2023 et 2024.
https://twitter.com/JY_LeGall/status/1110228376281907203
Pour Paris, c’est une bonne opération : faute de pouvoir s’aligner sur les États-Unis, la Chine ou même la Russie, la France parvient toutefois, à travers le jeu des coopérations, à se greffer sur divers projets, avec une participation plus ou moins conséquente selon les cas de figure. La France se trouve ainsi sur Mars avec la NASA à travers le sismomètre SEIS et prévoit d’explorer une Lune de Mars avec le Japon.
L’on pourrait également citer sa coopération avec Israël, l’Inde ou encore la Russie.
D’autres coopérations franco-chinoises
Outre l’exploration lunaire, le CNES et le CNSA planchent également dans le domaine des satellites. Il y a ainsi dans les cartons le projet du Space Climate Observatory, consistant à intégrer les données spatiales pour évaluer de façon encore plus fine les effets du changement climatique. Il est surtout question de lancer un observatoire centré sur la salinité des océans et l’humidité des sols.
La coopération spatiale entre la France et la Chine n’a pas démarré ce lundi 25 mars.
Les deux pays coopèrent déjà avec le satellite commun d’océanographie CFOSAT (Chinese-French Oceanic SATellite), lancé en octobre 2018. Les deux agences ont aussi sur les rails le laboratoire spatial SVOM (Space Variable Objects Monitor) consacré aux sursauts gammas, prévu pour 2021. Enfin, du côté de la médecine spatiale, les deux nations collaborent sur Cardiospace 2.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !