C’est une époque que les moins soixante ans ne peuvent pas connaître. En tout cas, c’est un moment qu’ils n’ont pas vécu en direct : le 20 juillet 1969 (le 21 juillet en France) avait lieu le tout premier alunissage habité de l’histoire. Le module lunaire Apollo 11 se posait sur la surface de la Lune et l’astronaute américain Neil Armstrong devenait le premier homme à fouler un sol littéralement extraterrestre.
Dans un peu plus de deux mois aura lieu l’anniversaire de cet évènement historique. Mais cette année, celui-ci va revêtir un caractère un peu particulier puisqu’il s’agira des 50 ans de la mission Apollo 11. Aussi la NASA a-t-elle décidé de marquer le coup en demandant au public qui a assisté à l’une des plus grandes pages de l’histoire de partager son vécu de la journée à travers des enregistrements sonores.
Témoigner sur un évènement historique
Une page dédiée a été publiée sur le site de l’agence spatiale américaine pour préciser ce qui est attendu des particuliers. La NASA signale que les contributions pourront être acceptées jusqu’au 31 décembre 2019 (soit bien après la date-anniversaire d’Apollo 11), mais que les envois réalisés avant le 14 juin 2019 auront une plus grande chance d’être mis en avant.
D’une certaine façon, la démarche de la NASA s’apparente à un travail de mémoire et de transmission entre les anciennes et les nouvelles générations. En outre, tous ces fragments collectés peuvent être un précieux matériau historique — même si le temps a tendance à altérer les souvenirs. Ces tranches de vie pourront compléter les informations déjà bien documentées des personnes qui ont fait l’histoire.
La NASA ne précise pas si les témoignages doivent être faits en anglais ou si d’autres langues sont acceptées — sans doute que la langue de Shakespeare sera privilégiée pour des raisons de commodité. En outre, l’agence précise qu’elle est susceptible de vous contacter après votre apport, pour obtenir des explications supplémentaires, si votre récit s’avère particulièrement intéressant.
Une nouvelle page va s’écrire
Si les plus jeunes n’ont pas vécu ce moment, ils peuvent toujours endosser un rôle d’intervieweur et demander aux précédentes générations, comme leurs parents ou leurs grands-parents, ce qu’elles faisaient à ce moment-là, quelle était leur vie en 1969, qu’est-ce qu’elles savaient de la Lune à l’époque, si l’enseignement scolaire laissait une place à l’astronomie…
Depuis 1972 et la mission Apollo 17, la NASA n’a plus envoyé d’équipage sur la Lune. Et ceux qui ont participé à l’aventure s’évanouissent progressivement. Eugene Cernan, qui était le dernier astronaute à avoir foulé la Lune, est par exemple décédé à l’âge de 82 ans, au début de l’année 2017. Sur les trois astronautes de la mission Apollo 11, Neil Armstrong est décédé en 2012.
Mais d’ici une dizaine d’années, voire cinq ans selon le calendrier très ambitieux exigé par la Maison-Blanche, la NASA, qui a fêté il y a peu ses soixante ans, retournera sur la Lune. Aidée de partenaires privés, l’agence spatiale américaine prépare un plan pour établir une installation durable autour et sur le satellite. Cela, en prévision du prochain grand saut : la conquête de Mars.
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