Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! SpaceX a dû renoncer pour la deuxième fois de suite à la toute première mission Starlink, qui consiste à mettre en orbite des satellites pour apporter Internet depuis l’espace. Cette fois, ce n’est pas un problème météo qui a cloué sur place le lanceur : c’est au niveau du logiciel embarqué. Résultat SpaceX a dû reporter le décollage à plus tard.
« On suspend pour mettre à jour le logiciel du satellite et tout revérifier trois fois. Nous voulons toujours faire tout ce que nous pouvons au sol pour maximiser le succès de la mission », justifie la société sur Twitter. « La prochaine occasion de lancement est dans une semaine environ ». Les dates plus précises ainsi que l’heure exacte du décollage seront données ultérieurement.
Pour ce premier vol, c’est une grappe de 60 satellites qui doit être déployée en orbite basse, aux alentours de 500 kilomètres d’altitude. Cela ne suffira pas néanmoins pour permettre au service de fonctionner. Il est nécessaire d’étoffer le réseau Starlink avec plusieurs centaines de satellites. Une couverture satisfaisante nécessitera de franchir le seuil du millier de satellites.
Financer le plan martien de SpaceX
Il faudra plusieurs années pour que tout le réseau Starlink soit en place. Mais le jeu en vaut la chandelle, car il constituera, en principe, une source de financement pour les ambitions martiennes d’Elon Musk, le fondateur de l’entreprise. L’accès à Starlink ne sera en effet pas gratuit : le groupe entend bien rendre payant l’accès au service et s’en servir, entre autres, pour générer des ressources financières.
Ça, c’est si tout se passe bien. Or, les débuts de Starlink pourraient ne pas très bien se passer. Elon Musk avait mis en garde le public quelques jours avant la mission, mais sans préciser sa pensée. Il est vrai que ce sera une grande première pour SpaceX : d’ordinaire, il met en orbite des satellites appartenant à d’autres. Cette fois, il s’agira des siens, qu’il faudra surveiller constamment.
Concernant le lancement, il aura lieu depuis le complexe de lancement 40, au centre spatial Kennedy. Les satellites seront embarqués dans le Falcon 9, la fusée principale de SpaceX. En marge de l’opération, l’entreprise entend faire revenir le premier étage du lanceur pour le réutiliser plus tard. Celui-ci a d’ailleurs déjà servi deux fois, en septembre 2018 (mission Telstar 18 Vantage) et en janvier 2019 (Iridium 8).
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