Une carte permet de suivre et localiser des centaines de satellites, dont ceux de Starlink. On peut même savoir où se trouve la Station spatiale internationale.

Vous avez pu les voir d’en bas, grâce à une jolie séquence capturée par un astronome néerlandais. Mais il vous est aussi possible de les « voir » d’en haut. Nous parlons ici des satellites Starlink, qui ont été mis en orbite dans la nuit du 23 au 24 mai par une fusée Falcon 9 opérée par SpaceX. Comment ? Grâce à la carte Satmap (pour « satellites map ») affichant en temps réel leur position.

La carte en question, une planisphère tirée de Google Maps, permet en réalité d’afficher bien d’autres satellites que ceux de Starlink. Cela dit, la trajectoire des 60 engins (cette première vague constitue l’embryon du réseau Starlink, censé en fédérer un jour des milliers tout autour du globe) est fascinante à regarder : les satellites se suivent en fil indienne tout en survolant différentes régions du monde.

Outre Starlink, Starmap affiche la position des satellites servant au GPS et aux services concurrents (Galileo, Beidou, Glonass, SBAS), ainsi que les satellites servant à l’observation de la Terre, ceux dédiés aux télécommunications (Intelsat, Next, SES, Orbcomm, Globalstar, O3C, Iridium Next). Cerise sur le gâteau : on peut aussi localiser la Station spatiale internationale et son équivalent chinois, Tiangong-2.

Esa Galileo
Vue d’artiste d’un satellite Galileo. // Source : ESA–Pierre Carril

Des centaines de satellites suivis

En tout, ce sont 864 engins que propose de suivre Satmap. Il ne s’agit que d’un échantillon, certes assez conséquent, de ce qui se trouve en orbite autour de la Terre : selon l’UCS, on dénombre actuellement 2 062 satellites actifs, notamment dans le domaine militaire, mais ils ne sont pas indiqués. On ne voit pas, par exemple, les satellites espions (forcément) et les satellites de renseignement.

Un menu à gauche permet de sélectionner uniquement les satellites que vous voulez visualiser, afin de ne pas avoir une carte surchargée. On regrette toutefois l’absence d’une barre de recherche pour trouver un satellite en particulier. Pour l’instant, il faut cliquer sur les satellites un par un pour afficher des infos complémentaires, sans avoir la certitude de tomber sur celui que l’on cherche.

Cela étant, le service bénéficie de temps à autre de mises à jour améliorant la qualité du service. Le 18 mai, c’est le menu qui a été ajouté, tandis que le suivi individuel des satellites Starlink est possible depuis le 28. Un compte Twitter dédié, Satmap.Space, communique ainsi régulièrement sur les actualités du service et donne également des informations pour profiter au mieux de la carte.

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