La Nasa travaille sur un nouveau projet d’atterrisseur lunaire. Le module pourrait servir à déployer un rover, chargé d’explorer les pôles de la Lune.

La Nasa a présenté un nouveau projet de module lunaire le 25 novembre 2019. Le concept est présenté en détail dans un document technique de l’agence spatiale. L’objectif poursuivi avec cet atterrisseur est de permettre le déploiement d’un rover, qui serait chargé d’explorer les pôles de la Lune.

Le document de la Nasa mentionne que ce module pourrait permettre de « livrer un système de mobilité robotique de surface de 300 kg aux régions polaires de la Lune ». En d’autres termes, l’atterrisseur VIPER (pour « Volatiles Investigating Polar Exploration Rover ») servirait de base pour un robot capable de se déplacer sur le sol lunaire, pour y réaliser des expériences et/ou des prélèvements.

Déployer un rover sur la surface de la Lune

La Nasa a l’intention de retourner sur la Lune dès 2024 et a déjà lancé un appel à projet pour le transport des astronautes. « En mettant davantage l’accent sur l’exploration lunaire et l’investigation scientifique, il y a un désir de livrer une grande quantité de charges utiles à la surface lunaire », écrit la Nasa dans son document technique. Afin de lancer des charges utiles sur la Lune, comme des rovers, encore faut-il concevoir l’installation qui va permettre de les déposer sur place.

C’est le rôle que pourrait avoir ce module. L’agence spatiale indique qu’il aurait pour rôle d’alimenter le rover en énergie peu après l’étape de l’atterrissage. « L’atterrisseur n’est pas destiné à survivre à la nuit lunaire », écrit la Nasa. Le document suivant montre les étapes que pourrait suivre cette mission, depuis son décollage jusqu’à son arrivée sur la Lune. Une fois posé sur le satellite de la Terre, le module servirait encore pendant 8 heures pour déployer le rover.

Comment le module va-t-il fonctionner ?

L’atterrisseur lunaire pèserait environ 4 250 kg. Il serait en majorité constitué d’un propulseur. Le module serait équipé de panneaux solaires, afin de pouvoir produire de l’énergie, ainsi que de batteries pour pouvoir stocker cette énergie. Le communiqué de la Nasa indique que l’agence a cherché à rendre ce module le plus simple possible, tout en faisant en sorte qu’il soit capable d’alimenter le rover.

Le choix d’explorer les pôles de la Lune avec un tel rover n’est pas un hasard. On sait que de l’eau glacée se trouve aux pôles de la Lune : la Nasa l’a confirmé en août 2018. La présence de cette eau est porteuse d’espoir pour les futurs projets d’exploration lunaire, qui incluent la construction d’une base pour faciliter le voyage vers la planète Mars.

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