La qualité de l’air, qui se dégrade à l’échelle de la planète, est un enjeu de santé publique. Le phénomène touche autant les campagnes que les villes. Certains outils accessibles en ligne peuvent aider à prendre conscience de l’ampleur du phénomène, comme la carte du site WAQI.info (pour « World Air Quality Index »). Elle permet de visualiser la qualité de l’air en temps réel en fonction des données enregistrées par plus de 10 000 stations dans le monde.
En fonction des données récoltées, les stations sont représentées dans un code couleur relativement simple à comprendre, qui traduit l’échelle de la qualité de l’air : bien en vert, modéré en jaune, malsain pour les groupes sensibles en orange, mauvais pour la santé en rouge, très malsain en violet et dangereux en rouge foncé. Les indices de la qualité de l’air sont fondés sur la mesure des particules, de l’ozone, du dioxyde d’azote et du monoxyde de carbone.
Chaque couleur renvoie à des conséquences concrètes pour la santé, présentées plus en détail sur cette page. Pour le niveau orange, par exemple, on apprend que la plupart des individus ne sont pas affectés, mais que les personnes souffrant de maladies respiratoires pourraient avoir besoin de limiter les efforts en plein air. À partir du niveau rouge clair, les effets sur la santé peuvent être ressentis par tout le monde (avec des effets plus importants sur la santé des personnes plus sensibles).
Quel pays a la plus mauvaise qualité de l’air ?
Le site propose aussi, pour une ville donnée, des prévisions de la qualité de l’air sur plusieurs jours ainsi qu’un historique des données sur la qualité de l’air. Une liste indique également quels sont les pays avec le plus mauvais indice de pollution atmosphérique. L’Afrique du Sud arrive en tête avec un indice de 999. En cliquant sur les pays, on peut aussi afficher une liste des villes : pour la France, Nîmes est la ville avec le plus mauvais indice (455) — à la date du 9 août 2020.
Le « World Air Quality Index » est un projet bénévole né en 2007 à Beijing. L’objectif est d’offrir des informations transparentes sur la qualité de l’air dans plus de 130 pays. Le site ne recense néanmoins pas encore toutes les stations existantes dans le monde (plus de 30 000) : on voit qu’elles sont assez peu nombreuses en Afrique et en Amérique du Sud sur la carte.
Au total 80 pays sont représentés pour l’instant. En France, les sources des données sont diverses, comme Airparif en Île-de-France, Air Breizh en Bretagne, ORAMIP en Occitanie ou encore Air Paca en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces sources, qui ont la réputation d’être fiables, donnent une bonne idée de la qualité des informations présentées sur la carte. WAQI.info précise néanmoins que toutes les données sur la qualité de l’air ne sont pas validées au moment de leur publication : on peut donc recommander d’aller consulter directement les sources si l’on souhaite en savoir plus. La carte a cependant le mérite de proposer un bon aperçu de la situation au niveau mondial.
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