Si tout se passe bien, c’est l’année prochaine que Virgin Galactic pourra commencer à transporter des touristes dans l’espace. C’est en tout cas le cap que le groupe s’est fixé cet été. Le vol surviendrait assez tôt d’ailleurs, au cours du premier trimestre 2021. Mais avant cela, Virgin Galactic doit encore compléter quelques tests pour accumuler assez de données pour passer à l’étape d’après.
C’est justement sur ces essais que Virgin Galactic vient de communiquer, le 14 octobre. Du moins, sur le premier d’entre eux. Deux sont prévus en tout, sauf coup de théâtre. D’ici la fin de l’automne, la société britannique prévoit donc boucler cet autre vol spatial habité — il s’agira alors du premier décollage de l’entreprise à partir de sa nouvelle base (Spaceport America) au Nouveau-Mexique.
Pour l’heure, aucune date précise n’est donnée pour ce test. La société fait savoir que les deux pilotes qui se trouveront à bord suivent actuellement un entrainement pour être en mesure de s’approprier complètement l’engin. Elle précise par ailleurs que le vol sera aussi l’occasion de charger à bord du vaisseau des expériences scientifiques qui vont profiter de la manœuvre pour effectuer des mesures.
Un voyage dans l’espace ? Mais lequel ?
L’une des questions que va poser ce prochain vol est l’altitude qu’atteindra le VSS Unity — le nom du vaisseau. Virgin Galactic évoque bien un passage dans l’espace, mais il y a une subtilité sur ce que l’on entend par « espace » : aux États-Unis, la délimitation entre les deux environnements est un peu au-dessus de 80 km (50 miles). Mais dans le reste du monde, c’est le seuil des 100 km qui est admis.
Ce désaccord a déjà entrainé une différence d’appréciation sur les réussites passées de Virgin Galactic. Ainsi en 2018, l’entreprise a annoncé avoir dépassé les 82,6 km d’altitude, lui permettant de satisfaire la définition américaine, mais pas la convention internationale. Et lors d’un autre vol en 2019, le VSS Unity a frôlé les 90 km d’altitude. Cet essai constitue aujourd’hui le record de la compagnie.
Dans tous les cas de figure, toutefois, il faut souligner quand même que ces deux altitudes sont complètement arbitraires et qu’il n’existe en fait pas de véritable limite physique entre l’atmosphère et la zone extra-atmosphérique. Il y a simplement une densité de plus en plus ténue à mesure que l’on s’éloigne de la Terre. Certaines couches de l’atmosphère vont d’ailleurs bien au-delà de 100 km.
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