Arianespace a mis en orbite le 29 décembre le satellite d’observation CSO-2 pour l’armée française. Une vidéo montrant au ralenti le décollage de la fusée Soyouz permet d’en apprécier tous les détails.

Le 29 décembre à 17h42 en métropole, une fusée Soyouz décollait de Guyane. À bord se trouvait un satellite espion français, CSO-2 (Composante Spatiale Optique 2). La mission s’est déroulée avec succès : l’engin de reconnaissance a pu être placé en orbite basse, à 480 km d’altitude. C’est presque deux fois moins haut que l’emplacement auquel se trouve CSO-1, qui se trouve à 800 km de haut.

Le programme CSO, qui inclut un troisième appareil devant être lancé en 2021, vise à donner à la France une nouvelle capacité d’observation satellitaire, afin de conserver une autonomie politique dans l’appréciation de la situation sur le terrain et la prise de décision en découlant. D’autres programmes sont en cours de renouvellement, notamment dans les télécoms militaires et l’écoute des signaux adverses.

CSO

Vue d’artiste d’un satellite CSO. // Source : CNES

En attendant que ces futurs satellites (dont les noms plus ou moins poétiques incluent Iris, Céleste, Ceres, Syracuse 4 ou encore CO3D et Pléiades Neo) rejoignent le firmament, il vous est possible de revivre le départ de la mission VS25 qui transportait CSO-2 fin décembre, mais autrement que par une simple rediffusion : vous pouvez aussi en profiter dans un spectaculaire ralenti, avec le son du décollage.

Revoir le vol au ralenti ou en intégralité

Sur Twitter, le directeur associé au centre de lancement d’Ariane 6, Thierry Vallée, a mis en ligne une vidéo d’un peu moins d’une minute permettant de voir de très près la fusée Soyouz s’arracher de son pas de tir, dans un concert de flammes et vrombissements. Cerise sur le gâteau, la météo était particulièrement favorable, avec un grand ciel bleu ponctué de quelques nuages blancs.

Si la séquence est très courte, elle s’avère néanmoins très instructive : on peut observer par exemple la rétractation des quatre bras qui maintiennent le lanceur avant le départ, pour éviter toute chute, la fumée blanche que l’on aperçoit le long du fuselage, qui est en fait l’évacuation de l’excès d’oxygène liquide, sous forme de gaz, ou encore l’onde de choc du vol, qui fait vaciller la caméra.

Si cette petite minute vous a donné envie de revoir l’intégralité du vol, vous pouvez passer par la rediffusion proposée par Arianespace sur YouTube. Outre les images de Soyouz en vol, l’émission d’1h45 fait succéder divers intervenants donnant des éclairages bienvenus sur l’enjeu de ce vol, les conditions de sa mise en œuvre, les spécificités du Soyouz et ce qu’on voit à l’image, à mesure que la fusée progresse dans le ciel.

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