« Après plusieurs semaines de mauvais temps et de très forts vents, les derniers tests des parachutes d’ExoMars ont eu lieu à Kiruna, en Suède », et ils se sont déroulés « comme prévu » a annoncé l’ESA. C’est une victoire pour l’agence spatiale européenne, qui a annoncé la nouvelle le 2 juillet 2021 sur Twitter. Ces « premiers tests en haute altitude » étaient attendus depuis longtemps.
La mission ExoMars, dont le départ est prévu pour septembre 2022, est une collaboration entre l’ESA et Roscomos, l’agence spatiale russe. Et les tests des parachutes, qui doivent permettre l’atterrissage en toute sécurité du prochain rover martien, étaient particulièrement importants.
Une opération délicate
Les tests concernaient deux parachutes d’envergures différentes. Le test du principal parachute, d’un diamètre de 15 mètres, s’est déroulé « parfaitement », et ce à « une vitesse supersonique », détaille l’ESA sur son site. Le deuxième parachute, qui fait 35 mètres d’envergure, a cependant connu des « dommages minimes », mais a tout de même réussi à ralentir la vitesse de la réplique de la plateforme d’atterrissage comme prévu, s’est félicité l’ESA. Vous pouvez voir la vidéo complète des tests ci-dessous.
Chaque test s’est déroulé à haute altitude, en transportant à 29km d’altitude des répliques des modules et des plateformes d’atterrissage. Après leur largage, les parachutes se sont déployés comme prévu. Le premier test se concentrait sur le système AirBorne, indique l’ESA – le tout premier test de ce type de parachute.
La bonne ouverture des parachutes est un enjeu de taille pour le déroulement de la mission : ils doivent ralentir la vitesse du module de descente à son entrée dans l’atmosphère martienne, qui se fera à la vitesse impressionnante de 21 000 kilomètres par heure, précise l’ESA. C’est donc une mission capitale et une opération très délicate à prévoir. Les tests des parachutes ExoMars étaient de plus une priorité pour l’ESA depuis une série d’essais infructueux en 2019 et 2020.
La mission ExoMars doit transporter un nouveau rover sur Mars, nommé Rosalind Franklin, en honneur de la scientifique britannique. Après un voyage de 9 mois, Rosalind Franklin aura pour mission de trouver des sites « pertinents d’un point de vue géologique » afin d’y conduire des tests et de creuser sous la surface du sol martien. Le but de l’opération : déterminer s’il y a eu, un jour, de la vie sur Mars.
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