C’est une rentrée chargée pour la société américaine Rocket Lab. En septembre et octobre, l’entreprise spécialisée dans l’envoi de petites charges spatiales grâce à des fusées légères prévoit non pas un, mais trois tirs. Toutes ces missions vont bénéficier à la même entreprise, BlackSky, filiale de Spaceflight Industries. À chaque fois, ce sont deux satellites BlackSky qui seront envoyés.
Initialement, ces décollages devaient survenir entre août et septembre, mais ce premier calendrier, qui était évoqué publiquement par Rocket Lab n’a pas été tenu. En effet, la date limite est passée sans que l’entreprise ne puisse envoyer la première des trois paires de satellites dans l’espace. Désormais, la nouvelle fenêtre de tir de la société s’étale entre les mois de septembre et octobre.
Ces trois vols, dont les dates exactes doivent être précisées ultérieurement, signent d’une certaine façon le retour en force de Rocket Lab, après l’échec du mois de mai : la fusée Electron n’avait pas réussi à envoyer deux satellites en orbite — le client était alors déjà BlackSky –, à cause d’une défaillance du deuxième étage.
Cadence élevée pour la rentrée
Depuis mai, Rocket Lab n’était toutefois pas restée inactive. L’entreprise a quand même pu mener une mission à bien au mois de juillet, cette fois pour le compte de la Space Force, la branche militaire américaine dédiée aux activités spatiales. Le tir, organisé le 29 juillet, s’est bien passé. Rocket Lab s’est donc remise en selle dès cet été et s’apprête à avoir une cadence soutenue ces prochaines semaines.
Si Rocket Lab parvient à tenir ce rythme, jamais la compagnie n’aura été aussi active, ce qui n’est pas pour déplaire au patron de BlackSky, qui a réitéré sa confiance. « Cette cadence de lancements rapides démontre le rythme accéléré auquel nous sommes en mesure d’étendre notre constellation et renforce notre engagement à fournir des données et des renseignements en temps réel », déclarait-il le 10 août.
Les fusées Electron décollent de la péninsule de Mahia, au nord-est de l’île du Nord, la deuxième plus grande île qui compose la Nouvelle-Zélande, à partir d’un site aménagé — Launch Complex 1 Pad A. Le centre de contrôle de mission se situe pour sa part dans la capitale néo-zélandaise, Auckland, à plusieurs centaines de kilomètres de l’aire de lancement.
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