Frank de Winne en 2009, Alexander Gerst en 2018, Luca Parmitano en 2020 et maintenant Thomas Pesquet. Le Français va devenir le 4 octobre 2021 le quatrième Européen à prendre le commandement de la Station spatiale internationale (ISS), après ses homologues belge, allemand et italien. Il succédera à l’astronaute japonais Akihiko Hoshide, qui est à ce poste depuis avril 2021.
Thomas Pesquet, premier Français commandant de l’ISS
Quatrième Européen, mais surtout premier Français. On savait depuis avril 2021 que le spationaute occuperait ce rôle vers la fin de son séjour de six mois — le deuxième — à bord de l’ISS. Ce n’est toutefois qu’en septembre que le planning a été affiné, avec une responsabilité qui s’étalera du 4 octobre jusqu’à la première quinzaine de novembre — c’est à ce moment-là que Thomas Pesquet doit rentrer sur Terre.
Pour qui se demande à quoi peut bien ressembler une cérémonie, dans l’espace, d’une passation de commandement, une diffusion en direct est prévue. Elle surviendra en plus à un horaire très commode pour les Français et les Françaises en métropole, puisqu’elle se déroulera à partir de 21h20 (heure de Paris). L’agence spatiale française (Cnes) a annoncé cet horaire le 1er octobre.
L’évènement pourra être suivi sur la chaîne officielle YouTube de la Nasa :
Une cérémonie brève dans l’ISS
Il ne faut toutefois pas s’attendre à un cérémonial engoncé dans un protocole trop pesant. Cela sera sobre et rapide. Tout l’équipage sera réuni, sous l’œil du centre de contrôle sur la terre ferme. Le commandant Akihiko Hoshide prendra alors brièvement la parole, avant de la céder à Thomas Pesquet. Une petite cloche sera ensuite tintée, tradition qui remonte au premier commandant de l’ISS, William Shepherd.
Et ensuite ? C’est tout ! Aucune bamboche n’est prévue à près de 400 kilomètres d’altitude, les astronautes retourneront vaquer à leurs occupations, même s’il n’est pas interdit de se faire quelques accolades pour marquer le coup. On ne fera pas non plus ripaille à bord de l’ISS, ce ne serait pas très sérieux. Comme le pointe le Cnes, personne ne sortira de petits fours et on ne sabrera pas le champagne.
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