C’est le 11 février 2022 que SpaceX a organisé un point d’étape pour donner des nouvelles du développement du Starship, la nouvelle fusée de l’entreprise qui va remplacer la Falcon 9 et le Falcon Heavy dans quelques années. Et c’est Elon Musk lui-même qui s’est chargé de présenter les dernières avancées techniques, sur la motorisation et la récupération des lanceurs entre autres.
Un nouveau moteur plus puissant pour le Starship
Côté propulsion, SpaceX a présenté l’évolution du moteur-fusée Raptor, dont la nouvelle mouture développe une poussée bien supérieure au Raptor de première génération. Le Raptor 1 a une poussée de 1 800 kilonewtons (kN) au niveau de la mer (soit une poussée d’environ 185 tonnes), tandis que le Raptor 2 développe plus de 230 tonnes de poussée (environ 2250 kN)
SpaceX a partagé une vidéo sur Twitter montrant le fonctionnement de ce Raptor 2 lors d’un test sur un banc d’essai –le moteur-fusée se trouve à l’horizontale et n’est pas intégré à une fusée. La vidéo, qui ne permet pas de voir le test intégralement, montre le Raptor 2 fonctionner pendant au moins 20 secondes. Cela permet de voir comment il se comporte une fois allumé.
La construction du bras pour « attraper » les Starship avance
Le point d’étape a aussi permis de montrer le fonctionnement partiel du bras de la tour de lancement, qui doit se trouver à proximité du Starship. Ce bras doit jouer un rôle important à long terme, car l’entreprise souhaite s’en servir pour rattraper au vol les fusées qui reviennent de mission. La partie horizontale du bras sera équipée d’une sorte de pince pour capturer les lanceurs.
Ce bras, qui est en projet depuis au moins 2020, a aussi pour rôle de soulever la partie supérieure du Starship (et qui s’appelle aussi Starship, tandis que la section inférieure est intitulée Super Heavy) afin de pouvoir l’installer et la préparer avant le vol. La vidéo montre ainsi le Starship être tracté jusqu’en haut, puis le bras pivote pour installer l’engin sur le Super Heavy.
Le Starship n’étant pas encore opérationnel, il n’est pas possible de voir en action le bras dans son rôle d’attrape-fusée. En janvier, l’entreprise avait communiqué dessus en montrant l’état d’avancement de construction de la tour. Pour SpaceX, ce choix va permettre de retirer le train d’atterrissage du Starship, permettant d’économiser de la masse et de libérer de la place pour autre chose.
SpaceX montre l’emploi fantasmé du Starship en images de synthèse
La présentation organisée par SpaceX le 11 février a aussi été l’occasion de se projeter dans un futur rêvé, où le Starship sera alors pleinement fonctionnel et répondra à toutes sortes de besoins — l’entreprise entend faire de ce son vaisseau un véritable couteau suisse de l’exploration spatiale et du transport, que ce soit sur Terre ou dans le Système solaire.
Ce futur n’étant pas encore advenu, SpaceX doit pour le moment se contenter de recourir massivement aux images de synthèse. Et c’est ce qu’il fait dans une vidéo, qui montre une mission fictive dans laquelle une fusée Starship décolle, se fait ravitailler en orbite (tandis que son premier étage revient sur Terre), avant de partir à l’aventure. Vers Mars.
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