SpaceX ne sera pas la seule entreprise américaine à déposer des astronautes sur la Lune, pour le compte de la Nasa. Une autre société sera également sollicitée pour assurer le transport des équipages entre la station lunaire, en orbite autour du satellite, et la surface. C’est ce qu’a annoncé l’agence spatiale américaine le 23 mars dans un communiqué.
Cet élargissement s’inscrit dans le cadre du programme Artémis, nom donné par la Nasa à son projet de retour sur la Lune. Artémis succède aux fameuses missions Apollo, dont la 17e et dernière a eu lieu il y a cinquante ans, en 1972. Les États-Unis envisageaient depuis longtemps d’y retourner. L’objectif affiché et d’y parvenir au cours de la décennie 2020.
Un atterrisseur pour des missions lunaires après 2025
Spécifiquement, et dans le cadre d’une répartition des tâches entre la Nasa et le secteur privé, il est demandé à SpaceX et à l’autre futur lauréat de fournir un atterrisseur pouvant faire la navette sur place. Il devra être capable de s’amarrer à la station, de transporter plusieurs personnes en combinaison d’astronaute, mais aussi du matériel scientifique et de la logistique au sol.
« Des opportunités passionnantes s’offrent aux entreprises américaines pour développer des atterrisseurs lunaires destinés à transporter les équipages d’Artémis de l’orbite lunaire à la surface de la Lune », s’enthousiasme la Nasa sur Twitter. La société qui sera retenue par la Nasa sera sollicité au-delà de la mission d’Artémis III, qui est attendue après 2025.
Le programme Artémis se décline en plusieurs missions successives qui se veulent de plus en plus ambitieuses : Artémis I consiste à effectuer, dès 2022, le tour de la Lune avec une capsule vide. Artémis II sera semblable, mais avec un équipage à bord. C’est avec Artémis III que l’on assistera vraiment à un alunissage. Et ensuite, il pourra y avoir Artémis IV, V, VI et ainsi de suite.
La sélection d’une deuxième entreprise pour cette tâche offre à la fois de la résilience et de la redondance, mais c’est aussi, estime la Nasa, un bon moyen de créer une certaine émulation avec SpaceX, pour se tirer mutuellement vers le haut. C’est une logique assez similaire qui existe avec les liaisons entre la Terre et l’ISS, qui doivent être partagées entre SpaceX et Boeing.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !