L’exploit a donc été réitéré ce jeudi 16 janvier. À l’occasion de son septième vol d’essai, SpaceX a réussi sa manœuvre tant attendue avec le Starship. À peine sept minutes après avoir décollé, le premier étage de la fusée revenait déjà sur Terre, de manière contrôlée. Objectif : finir entre les bras de la tour de lancement, juste avant de toucher le sol.
Le booster Super Heavy est encore une fois attrapé par la tour
Pour l’entreprise américaine, cette « capture » du Super Heavy est clé. Elle montre que la première tentative réussie en octobre 2024 ne relevait pas du coup de chance, mais d’une maîtrise déjà notable d’une procédure inédite. C’est une scène à laquelle il va falloir s’habituer, car elle sera répétée à coup sûr, à d’autres occasions.
De fait, la séquence était si attendue qu’elle a éclipsé tout le reste. Pourtant, il faut noter que le décollage s’est aussi bien passé. Tout les moteurs ont été actifs au lancement et la trajectoire ainsi que les paramètres de vol étaient « nominaux » — c’est-à-dire conforme au plan de vol. La séparation des deux étages n’a pas non plus connu de difficulté.
Profitant d’un très beau temps au-dessus du Texas, là où se trouve la base d’essai de SpaceX, le retour de l’étage vers la Terre a bénéficié d’un « go » du centre de contrôle. C’est lui qui, en dernier ressort, détermine si les critères sont réunis pour procéder à un tel retour, en sécurité. Dans le cas contraire, le booster est programmé pour finir sa course dans l’océan.
À l’avenir, SpaceX prévoit de procéder à une démonstration similaire, mais cette fois avec l’étage supérieur — dont une nouvelle génération vient d’être déployée pour la première fois avec le 7e vol d’essai. Elle apporte de nombreux changements, sur l’avionique, le design ou encore l’augmentation du volume de propergol qui peut être embarqué.
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