Cette surtaxe se fait plus exactement négativement, puisque le FAI proposera une offre ADSL à prix réduit (â£20.99 au lieu de â£22.99) qui ne permettra pas l’accès aux logiciels de partage de fichiers. Si la baisse paraît relativement faible, elle représente tout de même une offre à â£9.00 de moins que ses concurrents locaux.
Concrètement, les ports des principaux logiciels de peer to peer seront bloqués, avec biensûr en première ligne ceux de Kazaa et Morpheus. On se souvient néanmoins en France de la tentative de Freesurf qui lors des abonnements 56K illimités, avait déjà proposé une telle offre qui ne permettait que de naviguer sur les pages Internet et de recevoir son courrier. Le reste (FTP et IRC principalement) était bloqué. Cette solution n’a pas tenu, et l’on peut espérer qu’il en soit de même outre-manche pour PlusNet.
Cependant, c’est à une réelle remise en question du modèle économique de l’ADSL que nous assistons. En effet, il y a quelques jours, un FAI canadien a décidé de son côté d’imposer une limitation très sévère du volume de données entrantes et sortantes, comme cela se pratique déjà couramment au niveau du câble. Les megaoctets supplémentaires devant être surtaxés, fort cher.
Mais n’est-ce pas trop tard pour faire ainsi demi-tour ? Si les offres illimitées en 56K se sont vites avérées ingérables (à l’exception d’AOL qui bénéficie d’une assise mondiale), celles en ADSL ont toujours été connues des Internautes. Comment après plusieurs années de totale liberté, venir imposer aux consommateurs une grille d’options payantes pour le surf ? Espérons que quelques irrésistibles gaulois ne cèdent pas à la tentation…
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