Déjà en janvier dernier, la société de Niklas Zennstrom avait déposé une plainte contre l’industrie du divertissement afin que soit reconnue en justice l’abus de position dominante donc maisons de disques et studios d’Hollywood font preuve. Sharman Networks expliquait ainsi que toute tentative de négociation pour obtenir le droit de diffuser commercialement des œuvres détenues par ces majors étaient vouées à l’échec. Selon Zennstrom, l’industrie veut garder le marché pour elle et fait tout pour éviter qu’un modèle alternatif de distribution de ne soit créé par quelqu’un d’autre.
Toutefois l’éditeur de Kazaa s’est fait débouté en juillet, non sur le fond des arguments, mais sur le fait qu’ils n’avaient pas d’intérêt personnel à agir. Selon le juge de Los Angeles, Sharman Networks ne souffre pas de l’éventuel monopole exercé, et ça n’était donc pas à lui de porter plainte.
Repartant dossier sous le bras, les avocats de Sharman Networks ont donc monté une nouvelle plainte présentée lundi devant les tribunaux. Les arguments sont strictement identiques, mais une large place est cette fois faite à l’explication de la formation d’une joint-venture entre Sharman Networks et Brilliant Digital Entertainment (BDE), la société qui distribue les contenus payants sur Kazaa. De cette manière Sharman essaye de convaincre les juges que les ruptures de négociations entamées par BDE avec Universal, Warner et Interscope étaient abusives et portainent directement atteinte à ses intérêts personnels.
Si ce nouveau procès parvient à la conclusion que l’industrie du divertissement s’entend effectivemet pour préserver son monopole en l’état, ça pourrait faire très grand bruit, et réveiller de nombreux appétits.
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