Tandis que le Sri Lanka traverse une crise économique et politique sans précédent, entrainant notamment la chute et l’exil de son président Gotabaya Rajapaksa, la CBSL, Banque centrale du Sri Lanka, a déclaré le 12 juillet 2022 (TechCrunch) ne pas autoriser les cryptos comme monnaie légale dans le pays. Le gouvernement n’a d’ailleurs pas hésité à rappeler aux autres banques qu’il n’a accordé « aucune licence ou autre accord pour opérer ».
Inquiétudes face aux crypto-monnaies
Dans un communiqué partagé sur son site officiel, la banque centrale du Sri Lanka a déclaré qu’elle n’avait autorisé aucune transaction de crypto-monnaies ou opérations d’échanges de devises virtuelles dans le pays : « Conformément aux instructions n ° 03 de 2021 en vertu de la loi sur les changes, n°12 de 2017 émises par le Département des changes de CBSL, les cartes de transfert électronique de fonds (EFTC) telles que les cartes de débit et les cartes de crédit ne sont pas autorisées à être utilisées pour les paiements liés aux transactions en monnaie virtuelle ».
En effet, en Asie du Sud, les monnaies virtuelles sont considérées comme des « instruments financiers non réglementés et ne bénéficient d’aucune surveillance réglementaire ni de garanties relatives à leur utilisation dans le pays », comme le précise CBSL sur son site.
Cet avertissement, émis par la Banque centrale, intervient à un moment où l’économie locale doit faire face à une crise drastique — selon un document partagé par le CBSL, l’inflation aurait atteint un record annuel de 54,6 % en juin 2022. L’effondrement de la Roupie sri-lankaise, la devise du pays, aurait donc incité de nombreux habitants à investir dans les crypto-monnaies.
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