En 2006, j’ai goûté au Mac pour la première fois. C’est le MacBook, le modèle blanc, qui m’a fait découvrir macOS (autrefois connu sous le nom Mac OS X). Vraisemblablement convaincu par l’écosystème d’Apple, je n’ai possédé, à titre personnel, que des Mac depuis. Dans ma vie, il y a eu le MacBook Pro en 2010, le MacBook Pro en 2014, le MacBook Pro en 2018, puis le MacBook Pro en 2020, avec la puce Apple M1. Oui, exclusivement des MacBook Pro.
Au moment où je découvrais le Mac, Apple s’apprêtait à dévoiler un nouvel ordinateur : le MacBook Air. Sortie d’une enveloppe par Steve Jobs le 15 janvier 2008, cette machine ultra-fine avait, sur le papier, tout pour plaire à l’utilisateur non professionnel que j’étais. Pourtant, je n’ai jamais été intéressé par cette gamme jusque-là. Je me suis posé pour la première fois la question du MacBook Air le 6 juin 2022, lorsqu’Apple a dévoilé son nouveau MacBook Air avec une puce M2 et un nouveau design. Après une semaine de test, le moment de changer de gamme de MacBook est-il venu ?
Points forts
- Un design que l’on a envie de voir tous les jours
- La puce M2 est aussi géniale que la puce M1
- L’expérence utilisateur (macOS, clavier, trackpad…)
- Une autonomie largement au-dessus de la journée
Points faibles
- La webcam n’est pas digne d’Apple
- On aurait préféré un câble USB-C dans la boîte
- L’encoche, malheureusement trop visible
Pourquoi je ne voulais pas d’un MacBook Air
Avant de vous présenter les résultats de notre test du MacBook Air de 2022, contextualisons l’introduction de cet article. Vous vous demandez probablement ce qui ne me plaisait pas dans les précédents MacBook Air ? Vous allez voir, c’est assez simple (et sans doute un peu générationnel) :
- 2008 : Le MacBook Air est la nouvelle vedette d’Apple. À l’époque, le MacBook tout court est beaucoup plus abordable, et aussi plus performant et mieux équipé. On reproche d’ailleurs au premier MacBook Air de trop chauffer.
- 2010 : Le MacBook Air a le droit à un nouveau design et à des ventilateurs, mais ses performances restent inférieures à celles du MacBook Pro vendu au même prix. Autre détail qui peut paraître ridicule en 2022 : le MacBook Air n’a pas de lecteur DVD. À cette époque, impossible pour moi d’imaginer vivre sans.
- 2014 : À cette époque, les MacBook Pro passent à l’écran Retina. Équipés d’un port HDMI, ils sont aussi bien plus intéressants pour l’étudiant que je suis. Le MacBook Air, lui, a encore un vieil écran et très peu de ports.
- 2018 : Cette année-là, Apple renouvelle pour la première fois son MacBook Air après trois années d’abandon. Si son design est enfin moderne (avec un écran Retina !), les performances déçoivent les testeurs. En parallèle, les MacBook Pro avec Touch Bar semblent plus complets.
- 2020 : L’année de l’introduction de la puce M1, les MacBook Air et les MacBook Pro ont, pour la première fois, la même puce. Apple réserve cependant les ventilateurs aux modèles Pro, ce qui me fait penser, à tort, qu’il valait mieux opter pour le MacBook Pro. La réalité est que la puce M1 ne chauffe que très peu et que les ventilateurs sont quasiment inutiles. Si c’était à refaire, je choisirais peut-être autrement.
Le nouveau design du MacBook Air M2 est sublime
C’est le MacBook Air couleur « lumière stellaire » qu’Apple m’a prêté depuis 10 jours dans le cadre de ce test. S’il n’est, selon moi, pas aussi beau que le modèle « minuit » que nous avions pu essayer début juin en Californie, je suis obligé d’admettre que le nouveau coloris sablé d’Apple est une réussite. Plus souvent argenté que doré, il réussit à proposer quelque chose de différent sans tomber dans le bling-bling, une prouesse pour le successeur de la couleur « Gold ». Quelques reflets or apparaissent de temps en temps, notamment sur le trackpad, mais ils sont difficilement perceptibles (et étrangement agréables à l’œil).
Plus généralement, le nouveau design du MacBook Air est extrêmement convaincant. Après 14 ans en V (ou en >), Apple fait de son ordinateur phare un objet symétrique une fois fermé. L’épaisseur du MacBook Air a toujours varié d’un point à un autre, elle est désormais de 1,13 centimètre partout (contre 0,41-1,61 cm sur le précédent modèle). Une régression ? C’est une question de point de vue. Certes, le design V4 du MacBook Air ne ressemble pas aux trois générations précédentes, mais n’était-il pas le temps de passer à autre chose ? Attraper ou ouvrir un MacBook Air est désormais aussi simple qu’avec un MacBook Pro, ce qui n’a pas toujours été le cas (la faute à une trop grande finesse au niveau de l’ouverture). Sa masse d’1,24 kg en fait aussi l’ordinateur le plus léger de la famille des MacBook.
Sans surprise, le MacBook Air M2 partage aussi beaucoup de ses codes esthétiques avec le MacBook Pro M1 Pro/Max, sorti fin 2021. Bordures légèrement arrondies pour améliorer la prise en main, écran et capot complètement plats… C’est aussi beau que moderne. On retrouve aussi le très appréciable clavier Magic Keyboard présent sur les MacBook depuis plusieurs années (pas celui qui se casse…) et le trackpad multitouch emblématique de l’expérience macOS, qui fonctionne parfaitement bien. À noter qu’il n’y a pas de Touch Bar sur ce modèle, mais les MacBook Air n’y ont jamais eu droit (et Apple l’a abandonnée).
Un écran plus grand sur le MacBook Air M2, mais une encoche
Choix esthétique plus controversé : l’encoche. Comme les iPhone, le MacBook Air dissimule désormais sa caméra frontale dans un rectangle en haut de l’écran, qui coupe la barre de menus en deux.
Un choix que l’on n’explique toujours pas, dans le sens où le MacBook Air n’a absolument pas besoin d’un aussi grand espace (pas de Face ID à l’horizon, juste une webcam et quelques capteurs qui auraient pu rentrer dans le restant de bordure, qui mesure tout de même 6 mm, contre 13 mm au niveau de l’encoche). Ce choix semble plus lié à l’identité des produits Apple qu’à une véritable contrainte technique, ce qu’on ne peut que déplorer. D’ailleurs, problème que nous n’avions pas anticipé : l’encoche est beaucoup plus visible sur le MacBook Air que sur le MacBook Pro. La faute à une dalle LCD qui ne peut pas éteindre le haut de l’écran quand vous regardez un film ou que vous êtes dans une application en plein écran, ce qui rend donc l’encoche perceptible. Une nouvelle preuve que l’on aurait pu/du s’en passer.
Y a-t-il tout de même du bon dans cette encoche ? Oui, indirectement. Grâce à elle, l’écran du MacBook Air passe d’un 13,3 pouces historiques à du 13,6 pouces (une différence peu perceptible à l’utilisation). Ses bordures sont aussi arrondies en haut, ce qui est plus en phase avec les autres produits Apple. Pas besoin de vous préciser que, sans surprise, il s’agit d’une dalle de très bonne résolution, avec de très jolies couleurs et une forte luminosité. Pour un usage courant, difficile de faire mieux.
Le processeur Apple M2 digne successeur du M1
Comme je vous l’expliquais au début de ce test, j’ai fait le choix du MacBook Pro M1 en 2020 pour ses ventilateurs. Inquiet de voir le MacBook Air ralentir au moindre coup de chaud, après deux années avec un MacBook Pro Intel en surchauffe permanente, j’avais pensé plus sage d’opter pour un modèle avec des ventilateurs. Presque deux ans après, mon opinion a complètement changé. Je n’ai pas entendu une seule fois les ventilateurs de mon MacBook Pro M1, la puce d’Apple est trop bien optimisée pour ça. Sans surprise, pendant ma semaine de test, je n’ai pas ressenti une seule fois du chaud en touchant le MacBook Air, même sans ventilateurs.
Bien sûr, en fonction de vos usages, le MacBook Air M2 est capable de surchauffer. Mais la personne qui achète cet ordinateur est-elle vraiment celle qui exporte des vidéos 8K ? Cela semble peu probable, même si l’ordinateur en est techniquement capable. Celles et ceux qui ont besoin de beaucoup de puissance de calcul se tourneront vers un Mac M1 Pro, M1 Max ou M1 Ultra, qui sont conçus pour ces tâches longues et énergivores. La puce M2, elle, n’est qu’une évolution de la puce M1 classique, basée cette fois-ci sur l’architecture de la puce A15 des iPhone.
Y a-t-il un écart considérable entre la puce M1 et la puce M2 ? C’est franchement difficile à dire. Les deux SoC tournent parfaitement bien, ont résisté à toutes nos tentatives de les faire planter, gèrent parfaitement des applications gourmandes (Final Cut Pro avec plusieurs flux 4K, Photoshop, Xcode…) et permettent même de jouer à des jeux natifs ou non optimisés grâce à l’émulation Rosetta 2. J’ai notamment pu jouer à la version Intel de Cuphead sans problème sur le MacBook Air, sans le moindre ralentissement. Dommage que la liste des jeux disponibles sur macOS soit aussi faible, la puce M2 aurait pu permettre au MacBook Air d’être une bonne machine gaming.
Côté benchmarks, on remarque que la puce M2 fait mieux que la puce M1 grâce à un léger gain en single-core (c’est normal, son architecture est plus récente). C’est surtout côté GPU que la puce M2 se distingue, grâce à ses 10 cœurs au lieu de 8 (tous les modèles n’y ont pas droit, mais celui de notre test avait bien 10 cœurs). C’est mathématique, plus on a de cœurs, plus les performances multi-cœurs sont grandes.
Benchmarks | MacBook Air (puce M2) | MacBook Pro (puce M1) | MacBook Pro (puce M1 Pro) | Mac Studio (puce M1 Ultra) |
---|---|---|---|---|
Cinebench (single / multi) | MacBook Air (puce M2)1581 / 7885 | MacBook Pro (puce M1)1498 / 7755 | MacBook Pro (puce M1 Pro)1526 / 12321 | Mac Studio (puce M1 Ultra)1517 / 24053 |
Geekbench 5 – CPU (single / multi) | MacBook Air (puce M2)1887 / 8836 | MacBook Pro (puce M1)1749 / 7719 | MacBook Pro (puce M1 Pro)1758 / 11484 | Mac Studio (puce M1 Ultra)1781 / 22541 |
Geekbench 5 – GPU (Metal) | MacBook Air (puce M2)30385 | MacBook Pro (puce M1)21691 | MacBook Pro (puce M1 Pro)41593 | Mac Studio (puce M1 Ultra)105554 |
GFX Bench Ruins 1440p | MacBook Air (puce M2)7096 | MacBook Pro (puce M1)5166 | MacBook Pro (puce M1 Pro)10555 | Mac Studio (puce M1 Ultra)31136 |
GFX Bench Car Chase 1080p | MacBook Air (puce M2)13602 | MacBook Pro (puce M1)10461 | MacBook Pro (puce M1 Pro)20682 | Mac Studio (puce M1 Ultra)23834 |
GFX Bench Manhattann 1440p | MacBook Air (puce M2)10227 | MacBook Pro (puce M1)8223 | MacBook Pro (puce M1 Pro)17022 | Mac Studio (puce M1 Ultra)49492 |
Bref, la magie des puces Apple Silicon opère encore. Si vous n’avez pas essayé d’ordinateur avec une puce M1 avant ça, il est impossible de vraiment vous raconter cette expérience. Ce qu’a réussi Apple avec ses puces est bluffant. L’ordinateur se réveille instantanément, les applications s’ouvrent vite, la rétrocompatibilité est totale… La puce M2 succède très bien à la puce de 2020.
Une autonomie au rendez-vous sur le MacBook Air M2
Quid de l’autonomie, l’autre force de la puce M1 ? Ici, j’avais un peu peur. La faute à une batterie de plus petite capacité dans un MacBook Air que dans un MacBook Pro (56,2 Wh, contre 58,2 Wh). S’il est difficile de comparer 1 semaine à 1 an et demi d’usage, la batterie du MacBook Air ne m’a jamais déçu. Il est loin le temps où il fallait recharger son ordinateur lors de la pause dej, le MacBook Air M2 a généralement terminé mes journées autour des 30 % restants, voire plus quand je le ménageais plus que d’habitude. Au vu de mon utilisation assez intensive (c’est le moins que l’on puisse dire), c’est une performance fantastique. Les Mac continuent de proposer une autonomie supérieure aux PC grâce à l’architecture ARM des puces Apple Silicon.
Le retour du MagSafe est cool, mais pourquoi Apple le privilégie-t-il face à l’USB-C ?
Qui dit autonomie dit recharge. Comme le MacBook Pro de 2021 avant lui, le MacBook Air ressuscite le port MagSafe. Une nouvelle réjouissante pour les fans de Mac au vu de l’histoire de ce port magnétique. Le MagSafe a sauvé la vie de mes ordinateurs plus d’une fois, la faute à des camarades de classe parfois trop brusques, qui ont souvent foncé dans le câble de mon chargeur en le confondant sans doute avec une ligne d’arrivée. Grâce à l’aimant du MagSafe, le câble s’arrachait sans faire bouger l’ordinateur.
Tué en 2015 avec le petit MacBook de 12 pouces, le port MagSafe fait son grand retour. Mais est-ce réellement une bonne chose ? Si sa disparition avait fait du mal, force est de constater que l’universalité de l’USB-C vaut le coup. La plupart des utilisateurs de Mac ont (probablement) fait le deuil du MagSafe et apprécient l’USB-C, à la fois pour son côté pratique et son aspect écologique. Pourquoi Apple, à qui l’on doit le retrait du chargeur dans les boîtes des produits, s’aventurent-ils de nouveau dans le monde du câble propriétaire ?
Pour se défendre, Apple met en avant le fait que le MacBook Air supporte toujours la recharge USB-C, à la même vitesse que la recharge MagSafe. C’est vrai (la preuve, je n’ai pas utilisé le MagSafe une seule fois), mais pourquoi inclure un chargeur MagSafe dans la boîte, au risque de produire des milliers câbles de 2 mètres qui finiront dans un tiroir ? J’aurais sans le moindre doute préféré un câble USB-C vers USB-C dans la boîte du MacBook Air M2 plutôt qu’un câble USB-C vers MagSafe 3. Apple aurait pu proposer son câble magnétique sous la forme d’une option payante pour celles et ceux qui en veulent vraiment un, elle a préféré mettre en avant sa technologie en l’incluant avec tous ses nouveaux Mac. Je le comprends, mais je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse du meilleur choix.
Au passage, voilà un des rares points qui avantage encore le MacBook Pro par rapport au MacBook Air. Le premier est fourni avec un chargeur rapide d’une puissance de 61W peu importe le modèle choisi, le deuxième a le droit à trois options :
- Un chargeur avec 1 port USB-C, 30W (gratuit pour tous).
- Un chargeur avec 1 port USB-C, 67W (en option à 20 euros pour le modèle à 1499 euros, gratuit pour le modèle à 1849 euros).
- Un chargeur avec 2 ports USB-C, 35W (en option à 20 euros pour le modèle à 1499 euros, gratuit pour le modèle à 1849 euros).
Le double chargeur est une première pour Apple, et donc le plus intéressant. Il permet de connecter à la fois son Mac et son iPhone (ou les deux produits de son choix). Chacun recevra alors 17,5 W, puisque le chargeur ne répartit pas intelligemment la puissance. Quoi qu’il en soit, on peut regretter qu’Apple fasse payer 20 euros l’option pour avoir un chargeur pratique ou efficace. Les acheteurs du modèle à 1 500 euros ne méritent-ils pas ce nouvel adaptateur ?
La webcam du MacBook Air, son seul point faible
Enfin, terminons ce test par ce qui aurait pu être un détail mais qui, malheureusement, n’en est pas un. Apple avait promis le passage d’une caméra « FaceTime 720p » à une caméra « FaceTime 1080p » avec le MacBook Air m2, ce qui pouvait laisser penser qu’il y aurait des progrès notables. Il faut dire qu’historiquement, les MacBook n’ont jamais été bons dans ce domaine. Mon MacBook Pro M1 s’en sort convenablement, mais la qualité n’a rien à voir avec l’appareil photo frontal de mon smartphone… J’espérais donc que la pandémie et l’émergence du télétravail aient enfin donné envie à Apple de faire des efforts (il sera d’ailleurs bientôt possible d’utiliser les appareils photo de son iPhone en webcam, preuve qu’Apple est conscient du problème).
Si Apple n’avait pas mis en avant sa fantastique nouvelle webcam 1080p, je ne me serais sans doute rendu compte de rien. Malheureusement, elle l’a fait.
Après plusieurs appels, je suis arrivé à la conclusion que la qualité de la webcam du MacBook Air M2 n’est absolument pas supérieure à celle de mon MacBook Pro. Un peu granuleuse le jour, elle fait de l’aquarelle en basses lumières, le résultat est affreux. Quel fournisseur a réussi à convaincre Apple qu’il s’agissait de modules « haute définition » ? C’est d’autant plus frustrant que l’encoche est immense et qu’elle aurait pu accueillir un capteur bien plus grand, et donc plus susceptible de ne pas faire des images aussi floues (et au passage compatible cadre centré, pour le suivi du visage, ce qui n’est pas le cas). Il y a sans doute une raison technique à ça, comme la finesse de l’écran, mais pourquoi ne peut-on pas avoir le module selfie de l’iPhone 13 en webcam d’un MacBook ?
À part ça, il n’y a pas vraiment grand-chose à signaler. Tout est bon sur ce MacBook Air 2022 qui, finalement, a des allures plus « pro » que mon MacBook Pro (son écran est plus grand, son design est plus moderne, ses performances sont au même niveau, etc.) Après 14 ans de rejet, je suis finalement convaincu par la gamme.
Le verdict
Apple MacBook Air 13″ (M2)
Voir la ficheOn a aimé
- Un design que l’on a envie de voir tous les jours
- La puce M2 est aussi géniale que la puce M1
- L’expérence utilisateur (macOS, clavier, trackpad…)
- Une autonomie largement au-dessus de la journée
On a moins aimé
- La webcam n’est pas digne d’Apple
- On aurait préféré un câble USB-C dans la boîte
- L’encoche, malheureusement trop visible
Une nouvelle fois, Apple nous prouve que l’excellence de ses puces Apple Silicon lui procure un avantage considérable sur la concurrence. Ce MacBook Air M2 ne semble avoir aucune limite, dispose d’une autonomie largement supérieure aux attentes de la plupart des utilisateurs et, cerise sur le gâteau, ne chauffe quasiment pas malgré l’absence de ventilateurs. Un an et demi après la puce M1, l’effet wahou est toujours là. Bien entendu, si le MacBook Air M2 nous fait craquer, ce n’est pas que pour sa puce. Son nouveau design aplati, avec des bords rondelets, est quasiment parfait. C’est un bonheur d’utiliser cette machine tous les jours qui, en plus d’être belle, est légère et donc facile à transporter.
Cependant, nous avons choisi de ne pas attribuer la note maximale à l’ordinateur. On peut notamment reprocher à ce MacBook Air 2022 sa webcam « 1080p » qui, à l’utilisation, semble être coincée au début des années 2010. Son prix, à partir de 1499 euros, le rend aussi plus cher que son prédécesseur. Cela n’enlève rien à l’excellent rapport qualité prix du MacBook Air, que l’on a très envie d’acheter après ce test, mais voilà deux points sur lesquels Apple pourrait encore mieux faire. Le même produit à 1300 euros, avec une webcam digne d’un iPhone, serait le meilleur ordinateur du monde sans contestation possible.
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