Le Royaume Uni rejoint ainsi l’Allemagne, la Grèce, le Danemark, l’Autriche et l’Italie dans la liste des pays aillant transposé la directive EUCD qui aurait du être transcrite en droit interne avant le 22 décembre 2002. La directive à laquelle la France et huit autres membres ne se sont toujours pas conformé a pour objectif d’harmoniser la gestion des droits d’auteur au sein de l’union, et de renforcer les lois face à l’ère du tout numérique.
Sa mise en application au Royaume Uni semblerait être une des plus sévères actuellement. Les différents pays membres n’ayant pu se mettre d’accord sur des points sensibles tels que le droit à la copie privée, chacun est libre de choisir les détails de son application, et celle d’outre-Manche l’interdit tout simplement, ainsi que le contournement des mesures de protection. Concernant l’utilisation du P2P, la loi britannique laisse suffisamment de marge pour éventuellement criminaliser les utilisateurs qui téléchargent du contenu soumis au droit d’auteur, comme l’explique un article paru sur out-law.com, un site traitant de la loi et de ses applications dans le cadre des e-technologies.
Les transpositions de l’EUCD en Europe
Le porte parole du bureau des brevets britannique, Jeremy Philpott, met cependant un bémol à l’interprétation d’out-laws en précisant que cette loi vise principalement les groupes organisés de piratage et non pas le simple téléchargeur. Il reste que tant qu’il n’y aura pas eu de jurisprudence sur la loi elle-même il reste difficile de se prononcer sur sa dureté. Sera-t-elle mise en application de bout en bout comme le DMCA américain ou bien sera-t-elle appliquée au cas par cas ? Selon J.Philpott, les individus seraient seulement susceptibles de recevoir des amendes et non pas avoir des charges criminelles.
D’autres directives européennes concernant les communications électroniques restent à appliquer, les internautes européens vont devoir redoubler de prudence ou trouver des solutions légales si ces lois sont appliquées à la lettre. Particulierement si elles prennent la tournure de celle dirigée par Mme Fourtou, une directive musclée dont nous re-dénonçons ici l’absence d’indépendance.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !